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Expert moyen-âge

Cet insigne distingue tous ceux qui vouent une passion à la période médievale : chevalerie, féodalité, croisades font partie des thèmes de prédilection de ces lecteurs d'essais ou de romans.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Les chroniques saxonnes, tome 6 : La mort d..

Dernier tome de la série.

Mais c'est bizarre car d'un coté, on assiste au décès d'Alfred le Grand et des 1eres difficultés du règne d'Edward. Donc, il s'agit bien du ressenti d'une fin.

Mais d'un autre coté, le héros de cette série étant quand même Uhtred, on le laisse au milieu de sa vie, avec encore plein d'interrogations et d'accomplissements (ou non) à venir.

Donc, vraiment bizarre et encore une fois, je ne sais que penser...

Petite rectification : Je viens de voir que d'autres tomes sont parus en anglais, donc pas vraiment la fin de la série !

Pour conclure, j'ai aimé cette série parce qu'elle se passe au haut moyen-age et que j'ai appris beaucoup sur tout un pan de l'Histoire anglaise. L'écriture a aussi réussi à me charmer, et j'ai adoré les réflexions païennes d'Uhtred sur la religion chrétienne.

Par contre, j'en ai par dessus la tête des guerres et des descriptions des batailles et des détails sur les stratégies.

Bref, cela restera une lecture en demi-teinte pour moi.
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L'épopée des Normands

Ce livre retrace, comme son titre l'indique, l'histoire des Normands, descendants des vikings qui surent, si ce n'est conquérir le monde, au moins installer leur descendance sur un vaste territoire qui comprend une grande Normandie, l'Angleterre et même la Sicile .



Organisé en courts chapitres, les auteurs retracent trois siècles de conquêtes en donnant une très belle place à la conquête de la Sicile. Détaillé, illustré, ce livre est une mine pour comprendre l'enchevêtrement des alliances et rivalités qui ont animé du nord au sud l'établissement des descendants des Vikings .



Il m'a manqué une partie plus "us et coutumes", globalement le livre s'attache surtout aux faits de guerre et de pouvoir, même si à la fin une partie sur l'architecture vient combler un peu ce manque.



Un livre de référence s'adressant à tous .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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La vie des Huns

L'auteur est un historien de l'art spécialiste de La Renaissance italienne et membre de l'académie française et malheureusement il est décédé. Il est l'auteur de cette monographie qu'il qualifie de "biographie des huns". C'est un travail très documenté mais intégralement romancé qui s'appuie sur la méthode classique du résumé historique.

L'auteur exploite de nombreux documents sans les situer en terme d'historiographie.

C'est un travail solide et très agréable à lire.

C'est aussi une lecture utile car il met au jour la vie des steppes eurasiatiques bien avant les aventures mongoles.

C'est une vieille histoire qui commence dans la mythologie chinoise.

Cet univers pose magistralement l'interconnexion des histoires politiques d'Eurasie.

Les Huns assiegent la chine pendant des siècles. Ils s'en nourissent et l'occupent sur ses marges occasionnellement et ils finiront vaincus plus par la civilisation chinoise que par les armées de Chine .

Ils contrôleront à leur apogée asiatique un territoire qui part de la mer du Japon et qui confine à la Volga.

Ils retourneront leur attention sur l'Europe et viendront la gratter jusque la Champagne-Ardennes et l'Italie, du moins un rameau hunique occidental le fera.

Ils jouent un rôle clef dans l'élan des invasions germaniques qu'ils causent largement et comme en Extrême Orient ,ils établirent des contacts politiques proffonds et durables avec les empires d'orient et d'occident, (Charlemagne compris).

On sait peut de choses sur les Huns et sur leur civilisation.

Ils furent peut-être et probablement principalement une confédération de peuplements ethiques variés d'origines turques entre autres et au départ.

Ils eurent leur propre langue qui est largement inconnue.

On les connaît surtout au travers des chroniques composées par leurs victimes et ennemis.

Le monothéisme des steppes qui est ancien semble avoir un rapport avec le Ciel chinois.

Ce travail de l'auteur constitue un ouvrage très agréable à lire et il connecte l'Europe et l'Asie à une époque ou on ne pense pas souvent, que les connections existerent entre ces mondes et qu'elles causèrent des seismes de dimensions intercontinentales.
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La Dame à la licorne et le beau chevalier

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Libretto pour ce service presse.

Pour la première fois, les éditions Libretto publient "La Dame à la licorne et le beau chevalier", le tout dans une collection fort soignée avec la très belle couverture représentant une partie de la tapisserie de "La Dame à la Licorne" exposée au musée de Cluny. Ce roman de chevalerie fût copié en 1349 pour être offert en cadeau de mariage à Blanche de Navarre. Nathalie Koble est archiviste paléographe et grande spécialiste de la littérature du Moyen-âge. Elle nous livre une traduction du moyen français, une introduction et une postface passionnante et riche en enseignement sur ce texte et le contexte où il fût rédigé. Son érudition est impressionnante tout en demeurant plutôt accessible pour qui s'intéresse à la littérature de cette période. Ce manuscrit a dû inspirer ce qui sera, plus d'un siècle après, le très célèbre cycle des six tapisseries de "La Dame à la Licorne." La préface de l'autrice Leonor de Récondo est riche également. Nous retrouvons dans cette histoire tout ce qui a nourrit l'idéal courtois mais dans un contexte où la guerre de Cent Ans, ses rivalités, ses batailles, ses épidémies, le met en danger. On s'immerge dans un autre monde, une autre façon de l'appréhender, de le comprendre. La traduction renvoie admirablement à la beauté du texte, à cet univers médiéval qui se déploie sous nos yeux avec différentes facettes : le merveilleux, l'amour, la musique, la poésie, etc. le synopsis voit une jeune et Belle Dame, mariée mais néanmoins éprise d'un Beau Chevalier, être l'objet de médisance, obligeant son amant à fuir en quête d'aventures et d'honneur pour sa belle. La Licorne est un animal magique qui est le gardien de son honneur. Les deux amants vont être confrontés à différentes épreuves afin de prouver la puissance de leur amour. On y retrouve tout un bestiaire médiéval, des guerres, de la magie, tout ce qui peut instruire, une jeune demoiselle, sur ce qui l'attend une fois l'épouse d'un puissant. Bien sûr, il faut aller au delà des apparences, à l'image de ce qui formera plus tard les contes. Chaque épisode de l'histoire relève d'une leçon à retenir pour la promise. Une façon habile de faire passer des messages. Bien sûr, personne n'était dupe sur la réalité du monde tel qu'il était, sa violence, ses mensonges, ses maladies. Si vous aimez la littérature médiévale ou si vous vous intéressez à cette période historique (l'histoire des mentalités notamment), alors nul doute que vous apprécierez "La Dame à la Licorne et le Beau Chevalier", le tout dans une édition richement illustrée.
Lien : https://thedude524.com/2024/..
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La Dame à la licorne et le beau chevalier

L'histoire de la Dame à la Licorne est nettement moins connue que celle de Tristan et Iseult, alors même qu'elle a également été écrite au Moyen-Âge. Je n'en connaissais que les tapisseries, exposées au musée de Cluny de Paris. « Le Rommans de la Dame a la Licorne et du Biau Chevalier » a été copié en 1349 pour être offert en cadeau de mariage à Blanche de Navarre. Nathalie Koble l'a traduit du moyen français pour nous en offrir une version dans un français plus moderne, sans doute plus compréhensible également, et de ce fait nettement plus buvable et moins barbante (enfin je suppose). « La Dame à la Licorne et le Beau Chevalier » vient ainsi combler les lacunes quant à mes connaissances sur ce conte médiéval.



Pour avoir relu récemment Tristan et Iseult, encore frais dans ma tête, j'ai pu me rendre compte que les deux œuvres avaient énormément de points communs. Il ne fait aucun doute que l'une a été fortement inspirée par l'autre. Les thèmes sont les mêmes : amants maudits, amour interdit/impossible entre un preux chevalier et une princesse, avec une touche de fantastique, des actes héroïques, des tournois, des combats, des batailles, des quêtes. La seule grosse différence se situe à la fin : tragique pour l'une, heureuse pour la seconde.



Les amants, ici, ce sont, comme le titre l'indique, la Blanche Dame à la Licorne et le Beau Chevalier au Lion. La première est d'une beauté à couper le souffle et est adulée de tout le monde. Elle a de nombreux admirateurs et admiratrices, le monde est à ses pieds et c'est limite si on ne perd pas connaissance rien qu'à la regarder. Le second est le plus beau, le plus valeureux et le plus fort des chevaliers. Et quand je dis qu'il est le plus fort, je vous assure que je ne mens pas : il terrasse à lui tout seul 40 chevaliers rien qu'avec sa lance et son épée, c'est dire s'il ne fait qu'une bouchée des dragons et des géants ! Enfin bref, ces deux-là étaient faits pour s'entendre et former le couple parfait. C'est juste dommage que la Dame soit déjà mariée et que le mari soupçonneux ait chassé le preux Chevalier...



Séparé de sa Dame mais fidèle à son amour, le Beau Chevalier s'en va à l'aventure, là où le destin le porte. Et il ne perdra pas son temps : il sauvera des jeunes filles en détresse, aidera des rois à gagner des guerres contre d'autres rois, combattra nombre de chevaliers félons, des géants aussi, un dragon et même un nain (trop fastoche d'ailleurs !). Il participera à pas mal de tournois, qu'il gagnera systématiquement. Sa réputation n'est plus à faire, son nom est connu dans le monde entier, et il est soit adulé, soit hautement détesté.



Autant dire que les protagonistes trop parfaits, c'est pas trop mon truc. Et à toujours réussir tout ce qu'ils entreprennent élimine toute part au suspense. Les personnages sont soit des gentils, soit des méchants. Il n'y a pas de demi-mesures (en dehors du mari cocufié, seul personnage énigmatique). Je n'ai donc eu aucun attachement pour eux.



Il m'a fallu à quelques reprises me rappeler l'époque où ce récit a été écrit pour que les bondieuseries et leçons de morale (peu nombreuses heureusement) passent plus facilement.



En revanche, et même si on en connaît systématiquement l'issue, le récit regorge d'aventures et d'action. Il n'y a pas de temps mort. Ce sont des duels, des combats et des batailles en veux-tu en voilà. Il y a tout ce qu'il faut d'exploits chevaleresques, de courage, vaillance, bravoure, loyauté et honneur. On est vraiment à 100% dans le roman dit courtois.



Et parce que les actes héroïques s'imposent tout du long, le côté romance prend beaucoup moins de place que ce que j'en attendais et je dois dire que ce n'était pas pour me déplaire.



Tout comme on a quand même le droit à quelques surprises, notamment pendant les derniers chapitres. Tout ne s'est pas déroulé comme je l'avais pourtant vu venir à des kilomètres à la ronde, d'autant que je m'étais préparée à un dénouement des plus tragiques et que je n'y étais en fait pas du tout (les derniers événements tendaient pourtant à une fin à la Roméo et Juliette).



Voilà pour le fond, passons maintenant à la forme. La couverture, pour commencer, qui est superbe, représentant l'une des six tapisseries (le goût ici) qui composent la tenture de la Dame à la Licorne. J'ai apprécié également les quelques miniatures en couleur disséminées ça et là, venant représenter certaines scènes du récit. J'étais un peu déçue sur le moment que l'autrice ait fait une sélection plutôt que de toutes les mettre ; il y a bien quelques notes en bas de page, pour en décrire certaines qui sont absentes, mais j'avoue que j'aurais préféré les voir plutôt que d'en lire une succincte description. C'est après coup que j'ai su qu'il y en avait une centaine au total, je comprends donc pourquoi il a fallu faire un choix.



Côté écriture, on reste dans le très moyenâgeux, mais la lecture se veut très fluide, pas du tout complexe, et même très plaisante, si l'on réussit à faire abstraction des (trop) nombreuses répétitions. Les ballades y apportent une petite touche poétique plutôt agréable et reposante.



Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Nicolas de Babelio et les éditions Libretto pour la découverte de ce vieux roman médiéval revisité, vers lequel je ne me serais peut-être pas tourné spontanément.

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Les enfants du Graal, tome 2 : Le sang des ..

Ce tome 2 est riche en rebondissements et en récits historiques.

Cette saga est très intéressante pour son côté historique et épique.

L histoire se poursuit à travers les pays et cultures rencontrés.

La religion ou le côté humain de la religion ont une bonne place.

J apprécie et entame le tome 3 avec beaucoup de plaisir et d attentes.
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12 personnes dans un bus

Cela commence à Bordeaux : 1er bon point.

Les personnages voyagent dans le temps : 2e bon point.

Ils se retrouvent au moyen-age : 3e bon point.



L'auteur nous présente un beau panel de personnages, très différents les uns des autres. Un peu caricaturaux parfois, mais peu importe, on est emporté dans leurs aventures médiévales pimentées par la peste noire.

On n'a pas le temps de souffler, et l'écriture est plutot fluide.

Et la fin est rocambolesque et déroutante. J'ai été totalement surprise, je ne m'y attendait pas du tout.



Bref, ce jeune auteur accumule les bons points. Et même si ce n'est pas le livre de l'année, j'ai passé un très bon moment et j'ai hate de lire la suite que je rajoute tout de suite dans ma PAL.
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