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"Les séductions de l'existence ou François Bott, quelques fantaisies littéraires " ....
Liste créée par fanfanouche24 le 29/09/2014
16 livres.

Un moment très plaisant et instructif en achevant le dernier texte de François Bott, sur Van Dongen, qu'il fait parler durant les dernières heures de son existence... Un autre souvenir plus ancien de cet écrivain-journaliste m'avait enchantée "Dieu prenait-il du café" ?

Juste deux ouvrages lus de François Bott, qui me donnent subitement l'irrésistible curiosité de lire ses autres fantaisies littéraires, au demeurant documentées et habilement "pédagogiques" !

Je me permets de lui emprunter le titre d'un de ses ouvrages, "Les séductions de l'existence"... multiples...mais qui dans l'esprit de l'auteur tournent autour de l'amour de la Vie, des artistes, de la création ,des femmes , et du monde littéraire...

De nombreuses envies et sollicitations me sont venues, en faisant les recherches pour cette liste, dont la lecture sûrement très prochaîne de "La Demoiselle des Lumières " [sur Julie de Lespinasse]********venant de réintégrer plusieurs références absentes, il me faudra qq heures ou une journée, pour compléter ce choix !

[*en vignette, caricature d'Hoffmann par lui-même]

Liste ouverte sur "autres fantaisies littéraires"

[**** le 29 septembre 2014]



1. Le dernier tango de Kees Van Dongen
François Bott
3.45★ (36)

"Entouré de jeunes et jolies infirmières. Van Dongen vit ses derniers jours à Monaco en 1968. Atteint, entre autres, de la maladie de Parkinson, il n'aura pas le loisir de les déshabiller, de les peindre et de les aimer. Alors il se souvient et reviennent sur ses lèvres ses conquêtes féminines, ses amis Picasso, Max Jacob, Arthur Cravan. Cette confession imaginaire est un enchantement perpétuel. Une valse folle dont on voudrait ralentir le rythme pour ne pas arriver à la dernière page. C'est aussi un hymne à la vie, à l'amour, aux femmes et à leur corps."
2. Radiguet : L'enfant avec une canne
François Bott
4.50★ (8)

"Raymond Radiguet (1903-1923) était pressé de vivre et d'écrire. C'est le sort réservé à tous les météores. Il se dépêcha d'être l'amant de son institutrice (à quatorze ans), de débuter dans le journalisme, de devenir le protégé de jean Cocteau, de connaître le Tout-Paris littéraire et artistique des Années folles, et de terminer deux chefs-d'oeuvre : Le Diable au corps et Le Bal du comte d'Orgel. Carrière fulgurante et scandaleuse: dans Le Diable nu corps, le héros devient l'amant d'une jeune femme dont le mari était à la guerre en 1917-1918. L'élégance, la clarté, la perfection du style font ressortir encore davantage l'immoralité du sujet. Radiguet ne se souciait pas des modes littéraires. C'était un classique. En faisant le portrait du jeune Raymond, François Bott fait celui d'une époque: Radiguet a rencontré, fréquenté tous les « héros» des années vingt. De Morand à Stravinski et de Mlle Chanel à Picasso, ils avaient décidé qu'après les horreurs de la guerre, la vie serait une fête. Radiguet aurait eu cent ans le 18 juin 2003. C'est un âge inconcevable pour l'éternel jeune homme de notre littérature."
3. Femmes extrêmes
François Bott
3.00★ (7)

" François Bott aime les femmes et certaines plus que d'autres. Il nous propose dans Femmes extrêmes de partager son intimité littéraire et affective avec quelques-unes d'entre elles : Zelda Fitzgerald, symbole de toutes les générations perdues, Ava Gardner, la sublime comtesse aux pieds nus ; Helen Hessel, l'héroïne de Jules et Jim ; Billie Holiday, la plus grande chanteuse de blues ; Milena Jesenska, la passion de Franz Kafka ; Julie de Lespinasse, l'amoureuse mystique du siècle des lumières ; Carson McMullers, la fiancée de l'Amérique ; Louise Michel, l'héroïne de la Commune de Paris ; Edith Piaf, dont les brèves amours avec Marcel Cerdan firent pleurer la France ; Sylvia Plath, météore des lettres américaines et Jean Rhys, la passante exotique de toutes les rives gauches d'Europe. « Ces femmes, ces ombres, écrit-il, je les ai aimées comme un romancier aime ses personnages, particulièrement ses personnages féminins. Je me suis invité dans leur univers, dans leur subjectivité, et je les ai traitées comme des héroïnes de roman. Pour certaines (Sylvia Plath et Jean Rhys), j'emploie le je. Leur histoire est écrite à la première personne, car je me suis efforcé de recomposer, de réinventer leur monologue intérieur. De sorte que, dans ces récits, tout est véridique, tout est imaginé ; tout est exact, tout est romanesque. » Le style impeccable de François Bott ajoute au plaisir de ces rencontres avec des femmes d'exception."
4. Dieu prenait-il du café ? Portraits littéraires du XIXe siècle
François Bott
3.50★ (7)

"De Madame de Genlis (1746-1830) à Georges Darien (1862-1921), voici, par ordre chronologique, une trentaine de portraits littéraires du XIX e siècle. Il y a naturellement les stars-Benjamin Constant, Madame de Staël, Chateaubriand, Stendhal, Balzac, Dumas, Nerval, Baudelaire-, mais aussi quelques "seconds rôles" qui méritent d'être mieux connus, comme Joseph Joubert,Charles Nodier... L'auteur nous promène parmi ces grandes figures de la littérature française."
5. Écrivains en robe de chambre : Histoires littéraires
François Bott
"«Il a traversé le siècle avec son éternel mégot, et son fantôme déambule encore dans Paris, faisant l'éloge des passions de jeunesse ou le procès (narquois) des empêcheurs de vivre. Avec une antipathie particulière pour les amiraux, et beaucoup d'affection à l'égard des plombiers-zingueurs...» Ces deux phrases, merveilleuses de précision et de concision, ressuscitent Prévert. Il en va de même pour la quarantaine d'écrivains réunis dans ce recueil de portraits et de chroniques : les voici croqués sur le vif, de Marcel Aymé à Léon Werth, en passant par Raymond Chandler, Joseph Kessel ou Boris Vian. Entrer dans leur intimité, les découvrir «en robe de chambre», ne retire rien à leur ?uvre : comme l'écrit François Bott dans son avant-propos, «sous l'influence de leurs écrits, la vie des auteurs revêt, en effet, les apparences et les couleurs d'une mythologie».
6. Faut-il rentrer de Montevideo ?
François Bott
5.00★ (4)

"Les écrivains sont entourés de fantômes qu'ils entretiennent en secret, comme des danseuses ou des demi-mondaines. Parfois, certains de ces fantômes les tirent par la manche, pour devenir des personnages de roman. Voilà comment, durant le printemps 2003, Isidore du casse, le plus ténébreux des poètes français nés à Montevideo, Arthur Cravan, le plus fantasque des poètes boxeurs, et Rik van Steenbergen, le flambeur des casinos et des tables de poker, ancien champion du monde cycliste, se sont retrouvés colocataires du même roman. Après avoir passé son enfance sur les bords du Rio de la Plata, Isidore du casse (alias comte de Lautréamont) mourut, obscur et solitaire, dans un garni, rue du Faubourg Montmartre, pendant le siège de Paris, en novembre 1870. Arthur Cravan disparut mystérieusement au Mexique, en 1918, sans avoir eu le temps d'inaugurer ces années folles dont il avait été le précurseur. Rik van Steenbergen s'éteignit à Anvers, dans la misère et la solitude... Pendant des semaines, de Paris à Montevideo, des bords de l'Escaut à ceux du Rio de la Plata, François Bott est allé sur les traces de ses personnages. La poésie, la boxe, le cyclisme, le poker, la roulette, le jazz se mêlent dans ce roman qui s'efforce de pénétrer les secrets d'Isidore, d'Arthur et de Rik, et le mystère de leur disparition".
7. Les étés de la vie
François Bott
4.00★ (8)

"«Les Parisiens allaient voir Citizen Kane, le film d'Orson Welles. Yvon Petra gagnait le tournoi de Wimbledon, et Marcel Bernard celui de Roland-Garros. Sans doute avons-nous passé les vacances de 1946 à Vorges. Car nous ne pouvions retourner à Deauville. Les plages de Normandie n'étaient pas encore déminées, et les stations balnéaires n'avaient retrouvé ni leur visage ni leur vocation. Je dévorais des romans en croquant une pomme, les soirs d'été, dans la salle à manger de ma grand-mère ou dans ma chambre. Quel délice, la lecture, quand on a onze ans ! La réalité s'éloigne et se retrouve à des années-lumière. On oublie le monde entier. Et les heures passent et deviennent tardives sans nous avertir. Il est déjà presque minuit. Alors, il faut éteindre à regret et s'endormir sans connaître la suite.» François Bott.
8. Les Saisons De Roger Vailland
François Bott
"Cet ouvrage du journaliste et écrivain François Bott, intitulé Les Saisons de Roger Vailland, est un essai biographique publié en 1969 sur la personnalité et le parcours de l'écrivain Roger Vailland. Voici comment l'auteur François Bott présente l'une des saisons de Roger Vailland, au temps de la Résistance : « Vailland découvre, à la fin 1942, un nouveau dimanche de la vie : la Résistance. Une saison, comme la boxe ou… l’opium. En vérité, écrira-t-il, "la vie ne m’apparaît digne d’être vécue que dans la mesure où je parviendrais à la constituer en une succession de saisons si bien enchaînées qu’il ne resterait pas la moindre place pour la vie quotidienne" ». [extrait de Wikipédia]
11. Sur la planète des sentiments
François Bott
"Notre époque proscrit les "états d'âme". Elle nous conseille de les réprimer ou de les dissimuler soigneusement. Défense de flâner, de rêver, de s'émouvoir ! Par bonheur, il reste la littérature. C'est la "réserve" ou le dernier refuge de la délicatesse et de l'affectivité. C'est "le coeur d'un monde sans coeur"... On trouvera dans ce livre cinquante-cinq portraits d'écrivains contemporains qui se promènent sur la planète des sentiments. D'Emmanuel Berl à Stefan Zweig, en passant par Tristan Bernard, Antoine Blondin, Henri Calet, Cioran, Jean Cocteau, Colette, Léon-Paul Fargue, Elie Faure, Francis Scott Fitzgerald, Jean Giraudoux, André Hardellet, Valery Larbaud, Jacques Laurent, Paul Morand, Jean Paulhan, Henri-Pierre Roché, Roger Vailland, Paul Valéry, Léon Werth et Marguerite Yourcenar. Ces gens nous démontrent que la littérature est seulement soucieuse de la couleur des journées, des climats qui s'annoncent, des amours qui passent et des silhouettes qui s'éloignent. Afin que "toutes les choses d'ici-bas soient murmurées une fois dans l'ombre, une fois encore sur des lèvres tièdes".
12. La Demoiselle des lumières
François Bott
"Elle s'appelait Julie Jeanne Éléonore de Lespinasse. Julie pour le charme, Jeanne pour la sagacité, Éléonore pour la fantaisie. Julie c'est flamboyant, Jeanne c'est raisonnable, Éléonore c'est fantasque. Allez concilier tout cela ! Pourtant, elle y parvenait très bien. Elle avait à la fois la vocation des naufrages et le goût du bonheur. L'autre jour, sur le boulevard du XVIIIe siècle, pas très loin de la rue Saint-Dominique, cet homme regardait sa montre. Il était pressé. «J'ai rendez-vous avec Julie», se disait-il. C'était moi, sans doute. "
13. Les rillettes de Proust
Thierry Maugenest
3.50★ (101)

"Vous êtes passionné par la littérature? Vous rêvez d'embrasser la carrière d'auteur ? Vous envisagez d'écrire le prochain chef-d'oeuvre des lettres françaises? Vous comptez devenir académicien ou recevoir le prix Nobel? Ce petit livre est fait pour vous ! Les cinquante fiches-conseil que vous trouverez dans les pages qui suivent, abondamment illustrées de textes connus ou inédits, vous permettront à votre tour d'obtenir le label: GRANTECRIVAIN"
14. La traversée des jours : Souvenirs de la République des Lettres (1958-2008)
François Bott
4.00★ (4)

"Du France-Soir de Pierre Lazareff au Monde, dont il dirigea le supplément littéraire, en passant par L'Express et Le Magazine littéraire, François Bott a promené son exigence et son impatience dans une République des Lettres dont il a très vite saisi les postures et impostures. C'est donc avec un bonheur rare qu'il étrille Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Françoise Giroud, Claude Sarraute, Jean-Edern Hallier, etc. Mais l'essentiel de cette magnifique Traversée des jours, ce sont des portraits écrits au fil de l'amitié ou de l'admiration. On croise ici Roger Vailland, Alphonse Boudard, Simone Signoret, Barbara, Tahar Ben Jelloun, E. M. Cioran, Louis Nucéra, Ernst Jünger, Jacques Laurent, Françoise Sagan et tant d'autres dont on entend les voix, à lire François Bott. Un festin jouissif pour tous les amoureux des livres et de la vie."
15. Le cousin de la marquise: Histoires littéraires
François Bott
3.00★ (3)

"De Montaigne, qu'il décrit comme «notre cousin de province le plus aimable», à Montesquieu, dont il rappelle qu'il eut l'idée d'une étude sur le goût en prenant de la liqueur de cerise chez Mme du Deffand, François Bott arpente, en promeneur éclairé, trois siècles d'histoire littéraire, entre le crépuscule du Moyen Âge et l'éclat des Lumières. C'est avec la même allégresse qu'il dépeint les «seconds rôles», parmi lesquels Bussy-Rabutin, cousin de la marquise de Sévigné, auteur impertinent d'une Histoire amoureuse des Gaules, «trop dissipé dans un siècle tellement tenu».
16. Femmes de plaisirs : Suivi de Un après-midi de septembre 1917, à Londres
François Bott
4.00★ (2)

" Elles sont à l'opposé des femmes extrêmes. Le contraire des femmes fatales. Ce sont les gourmandes, les femmes clé plaisirs, les dames de c?ur. Épicuriennes par nature et par inclination, par vocation, Mme de Sévigné, Mme de Tencin, Juliette Récamier, Colette, Arletty, Louise de Vilmorin, Françoise Sagan se ressemblaient, malgré les différences d'époque, de style et de mode. Elles avaient un air de famille. C'étaient des héroïnes de la vie, des charmeuses de l'existence, et celle-ci leur rendait la politesse. Elles croyaient à la légitimité du bonheur et mettaient le malheur en résidence surveillée. ", écrit Françoit Bott. Il évoque aussi Virginia Woolf et Katherine Mansfield, qui auraient pu se rencontrer un après-midi de septembre 1917 à Londres. François Bott a l'art, en quelques pages délicates et légères, de restituer une allure, une silhouette, une insolence à vivre"
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