Le labo nobo

Mon commentaire est long alors je commence par la fin, CE LIVRE IL FAUT L'AVOIR DANS SA BIBLIOTHÈQUE !!!! J'ai découvert un merveilleux écrivain.. Fragments poétiques et pensées fantaisistes, mais OUI, c est ça... L'auteur m'a fait voyager dans un monde jusqu'alors inconnu pour moi, un monde où les lettres, les mots, les jeux de mots, les sous entendus... Parfois bien entendus hein... s'entremêlent et m'ont laissé souvent avec le sourire, par moment la tristesse, la légèreté puis tout à coup la réalité qui me prend avec brutalité, inquiétante. La réalité du monde mais aussi MA réalité, celle qui me touche personnellement...
Se melent toutes les émotions, tous les thèmes, tous les mots avec grande intelligence. Un livre qui se lit avec fluidité et douceur.
J'ai eu plaisir à le lire dans l'ordre et y trouver les liens faits parfois avec un seul mot, une rime, un même thème, toujours un fil rouge qui m'a amené du début à la fin comme dans un labyrinthe.
J'ai découvert un auteur coquin, drôle, cinique, cru parfois osé, joueur, réaliste et romantique... À peu près dans cet ordre là d'ailleurs...
Les calligrames et dessins donnent de la légèreté au livre mais bien plus... Ça donne vraiment un sens aux mots. Bravo et merci

Ayant lu "Le cosmonautre" et "L'absent circonflexe", il me tardait de découvrir "Le labo nobo". Je n'ai pas été déçu. Je suis ressorti de ma lecture ému, touché, amusé... "Tu ne peux pas t'émanciper en t'aimant si peu !". le ton est donné : mots justes et sonorités choisies au service du sensible. Les mises en page décalées (pages 104, 105...), les calligrammes (pages 46, 76...), les multiples trouvailles graphiques et linguistiques sont un vrai plaisir. Mais ce sont les textes, les poèmes intimistes, humanistes qui me touchent le plus. "Tu ne me tends plus les bras" est sans doute le poème qui m'a le plus ému. "Sevrage", "L'attente" m'ont aussi beaucoup touchés. Je trouve qu'il y a une authenticité dans l'émotion et une justesse dans les mots, ça parle à la fois au coeur et à l'esprit. Bravo Vincent et merci de nous partager ça !

Le labo nobo est le troisième recueil de Vincent Pessama.
J'avais lu et aimé les précédents et j'étais impatiente de lire celui-ci.
La première chose qui m'a surprise en le feuillant c'est la créativité de la mise en page sur certains textes.
On retrouve son style concis et son talent pour décrire l'intime, les émotions, les non-dits, l'âme humaine.
J'ai été parfois bouleversé (Sevrage, Réfugiés...) et parfois, j'ai ris aux éclats (Les questions existentielles, Les coups coeurs de nos libraires...).
On peut aussi s'amuser à décrypter certains textes énigmatiques (Gare maman est un casse-tête jouissif !!).
Bref, je recommande vivement à celles et ceux qui aiment les textes courts et le travail sur la langue. Un plaisir pur.

L'ambiance expérimentale omniprésente dans le livre permet à chacun.e d'y trouver son bonheur : petites annonces, aphorismes, texte sans ponctuation, questions existentielles, anagrammes, calligrammes, etc.
L'enchainement de ces diverses techniques d'écriture rend la lecture dynamique, et une fois le livre "terminé" (car on ne le termine jamais vraiment tant il regorge de cachettes secrètes !), on a envie de le redécouvrir.
On ressort de ce livre le sourire aux lèvres, tout en étant très lucide sur le monde qui nous entoure et notre réalité.
Une très belle expérience, sacré Beau Nobo !

Les fragments poétiques et pensées fantaisistes de Vincent Pessama sont toujours un régal pour tout ce qu'ils mobilisent en nous d'attention joueuse, d'émotion à fleur de peau au gré de sa créativité foisonnante.
Je pense à tous ces enfants ou jeunes pour qui la lecture et l'écriture sont un calvaire ou au mieux une corvée : si seulement on les faisait jouer avec les lettres, les mots, les phrases comme il le fait si bien…
Merci Vincent pour tous ces moments à venir que je savoure à l'avance où, le coeur réchauffé par le ronronnement du poêle dans mon atelier, au son de la pluie polyphonant sur les fenêtres de toit, je vais picorer, grapiller, déguster à nouveau le Labo Nobo, après "Le Cosmonautre" et "L'Absent circonflexe"...