Le cosmonautre

Ni tout à fait comme les uns, ni tout à fait différent des autres, quelle que soit son étiquette, le Cosmonautre est un de ces ouvrages qui ne laissent pas indifférent.

À chaque page, les mots jouent entre eux pour se jouer de nous, ils se déguisent, se revisitent, s'entremêlent et nous laissent suspendus entre la forme et le fond à la recherche du sens.

Mais c'est d'essence dont il s'agit. Car si Vincent Pessama nous invite à entrer dans son univers par le biais de ses histoires, chacune d'elles vient raisonner en nous de façon singulière à la lumière de nos expériences de vie et s'amuse à réveiller notre enfant intérieur trop souvent endormi.

Au gré de nos lectures ou de nos relectures, le Cosmonautre nous emporte et devient le Cosmonôtre.

Un diamant brut à mettre entre toutes les mains. Un concentré de mots fragiles, délicats, légers comme des confettis quand le coeur est à la fête et lourds comme des pavés quand la fête n'y est pas.
Pour effacer la
"Teinte amère sur les murs noirs
Tintamarre sur mon trottoir"
Je vais
"étaler sur ma toile
Un concentré de rose"

Je suis cet auteur indépendant depuis quelques mois dont j'avais lu les nouvelles et les poèmes. J'étais assez impatiente de lire son premier recueil le cosmonautre.

Ce livre au format poche est une vraie pépite regorgeant de poèmes minimalistes, d'aphorismes, de pensées humoristiques et même des haïkus !

C'est émouvant, poétique et aussi plein d'humour malicieux. le livre peut se lire d'une traite ou se picorer.

Un auteur à découvrir !

Le cosmonautre, c'est drôle, fantaisiste, pétillant, tendre, gai mais aussi profond, parfois sombre.
D'une page à l'autre on change d'état d'âme. Les thèmes abordés sont divers, légers ou graves.
Mais surtout on découvre un vrai style, basé notamment sur les jeux de mots, les mots inventés, les allitérations. Vincent Pessama est un « joueur de mots ». Son style est original, reconnaissable.
A lire et relire sans modération.

Merci Vincent pour ta poésie et tes amuse-mots, ça fait du bien par les temps qui courent. Depuis quelques années que je t'écoute sur les scènes slam et poésie, que je te suis dans des ateliers d'écriture, je vois se développer ton talent. Maintenant je peux te lire, à mon rythme, et suivant mon humeur je vais prendre quelques « quatrains de retard » ou me plonger dans « les quartiers électriques » de « Tokyo by night », à moins que je ne m'émeuve d'un « rêve de mouillette dans ses yeux brouillés ».