Nine Peaks, tome 1

J'ai beau être fan de Doctor Who, je n'aime pas trop l'utilisation des voyages dans le temps dans mes lectures (la contradiction). Ceci dit, j'ai voulu essayer Nine peaks déjà car je le trouvais joli et que je voulais me remettre de la déception instantanée de Tokyo Revengers où j'avais trouvé le personnage principal insupportable.

Il faut donc constater qu'ici, l'ambiance n'est pas la même : le protagoniste est loin d'être un pleurnicheur, c'est un dur, un vrai ! A 16 ans, Gaku mène une existence assez triste : il mate régulièrement les gros bras qui essaient de se mesurer à lui, n'a pas d'ami et est en conflit permanent avec Harumi, son père célibataire (ou peut-être veuf ?) qui tient à bout de bras un restaurant vide de client comme de personnel.
Suite au décès accidentel de son père, Gaku est espanté lorsqu'une foule se presse pour dire adieu à son père, lui qui pensait qu'il avait toujours vécu en solitaire ! Puis Gaku va pêcher de nuit, en hommage à son père... et en tombant à l'eau, reprend connaissance 22 ans plus tôt.

La surprise est dure à avaler mais une fois que Gaku se rend à l'évidence, il se dit que c'est l'occasion rêvée pour découvrir qui était finalement son père, et accessoirement faire attention à ne pas changer le cours de l'Histoire pour être sûr de naître.
Et oui, revenir dans le passé ne sera sans doute pas sans conséquence... Gaku apprendra d'ailleurs qu'il n'est pas le seul débarqué du futur. Pourquoi, comment ?

Si l'intrigue en elle-même ne m'a pas beaucoup plu car je ne suis pas très friande des furyo, je reconnais une bonne exécution et des personnages plutôt chouettes (mention spéciale à la tante !).

« Nine Peaks » a un côté extatique grâce à son côté double face, qu'il dépasse le cadre des guerres de gang et de la baston, même si cela reste très présent, et qu'il faut donc pouvoir faire avec cette partie là. C'est la partie familiale, voyage dans le temps, cette façon de voir les gens qu'on connaît, qu'on aime différemment, ainsi que ces lieux qu'on a tant fréquenté. Cela donne lieu à autant d'émotions que de rires. Il est fluide et agréable à lire, c'est donc une bonne surprise. On ne voit pas le temps passé et l'envie est là d'en savoir plus.
La série est éditée par Ki-oon, du mangaka Tetsuhiro HIRAKAWA, alors qu'elle commence tout juste chez nous, elle compte déjà 9 tomes au Japon et est toujours en cours. Ki-oon porte cette série en la mettant en avant, en ayant fait un jeu sur elle, en rendant son numérique disponible, en faisant un kit presse, et cerise sur le gâteau ils ont invité le mangaka à la Japon Expo, ce sera même leur invité d'honneur. Suivez les pour les détails, en plus cette année la maison d'édition fête ses 20 ans. le mangaka a fait Clover, mais chez nous il a été stoppé au bout de 9 tomes alors qu'il est fini au Japon en 43 tomes.
Gaku, qui fait la couverture du tome 1, a 16 ans en 2022, et c'est une petite frappe, une racaille, il aime la bagarre. le début est une grosse séquence émotion vu que son père est mort. Il dira même qu'il aura fallu attendre sa mort pour qu'il apprenne à le connaître, voit qu'il a été quelqu'un d'important. En bref, il est complètement scotché quand il voit tous les gens qui débarquent à ses funérailles et leur dégaine. Par ailleurs, son père lui reprochait de se battre.
Il va tomber des nus, même si des choses ne changent pas, comme certaines phrases, la pêche, quand il va atterrir en 2000, alors que son père, Harumi a 16 ans, et est lycéen. En même temps, il y a des situations très drôles, puis il ne peut pas s'empêcher de lâcher des « papa » etc.
Il voit toute sa famille sous un jour nouveau, et cela est vraiment un point fort du titre, qui fonctionne du tonnerre et fait un sacré effet. Mais il y a aussi autre chose qui va le faire halluciner, c'est la ville de Kumine elle-même si semblable et différente en même temps, il constate ce qui est resté, ce qui n'est plus. C'est aussi comme ça, le lieu qui semble pas tout à fait le même qu'il est au départ forcé d'accepter l'impossible. C'est un monde de bagarres, bien plus qu'à son époque, et son père a eu un rôle crucial là dedans.
C'est quand même une occasion unique de connaître véritablement et différemment quelqu'un qui compte pour nous, de plus c'est renforcé par le fait que dans son époque, il n'est plus. le tome 1 commence très fort, mêle habilement les périodes, mais il n'oublie pas non plus de questionner ce qui est arrivé à Gaku, même s'il semble être prêt à rester. Puis, tous les gens qui ont vu/lu des choses avec le saut dans le temps, le savent bien, attention c'est loin d'être anodin. Il pourrait changer le monde qu'il connaît.
Gaku est très surpris de la situation, mais complètement tête brûlée qui n'a pas pensé plus loin que le bout de son nez, lui ce risque-là il ne l'a pas du tout capté.
Le graphisme est agréable, stylé, dynamique. Les émotions passent bien, et nous entraînent dans une sacrée valse, certaines double pages font de l'effet, donne plus d'impact. Les chapitres sont sous-titrés avec une phrase. le tout nous prend dans ses filets.

Le tome 1 ne perd pas de temps en nous offrant déjà pas mal de surprises, mais chut, il faudra lire pour savoir.
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Alors là, je peux vous dire que cette sortie je l'attendais mais alors avec énormément d'impatience! Un voyage dans le temps, des gangs qui s'affrontent, de la baston à gogo vous croyez vraiment que je vais passer à côté de ça? Oh que non! J'ADORE les mangas avec de la baston, vraiment j'aime beaucoup trop. Mais ici je trouve que ce manga a un truc en plus que les autres n'ont pas et c'est grâce au voyage dans le temps. Surtout que le personnage que l'on suit se retrouver aux côtés de son père quand il avait son âge et je trouve ça incroyable. Ce premier tome est tout simplement excellent!

Dans ce premier tome, à seulement 16 ans, Gaku possède déjà une réputation de dur à cuire qui attire les délinquants du coin, et les bagarres s'enchaînent, malgré les remontrances de son père Harumi… le lycéen n'a que peu de respect pour ce gérant bougon d'un restaurant sans avenir. Pourtant, quand l'homme meurt d'un accident, c'est toute une foule qui débarque à son enterrement, pleurant la perte d'un héros qui aurait autrefois uni les gangs locaux… En guise de dernier hommage, Gaku part à la pêche, le passe-temps favori de son père, mais finit à l'eau ! Remonté de justesse par un garçon de son âge au look de racaille, il n'a pas le temps de souffler qu'une bande vient attaquer son sauveur… qui n'est autre que son père, plus jeune de 22 ans ! L'adolescent afait un bond dans le passé, à une époque où couve une guerre sans pitié pour prendre la tête des bad boys de la ville. Mais cette fois, il compte bien prêter main-forte à son paternel ! Mon père, ce héros… de la baston ! le voyage dans le temps de Gaku lui permet de renouer avec sa famille, mais aussi d'affronter des adversaires plus tenaces que jamais… Face au duo Harumi-Gaku, les gangs du coin n'ont qu'à bien se tenir !

Comme je viens de le dire, les mangas de baston c'est clairement mon dada. Ici je trouve que le voyage dans le temps apporte vraiment un truc en plus à l'histoire. le fait que le protagoniste se retrouve 22 ans en arrière et retrouve son père lorsqu'il avait son âge c'est génial. Et en prime, il se bat à ses côtés. Bref, j'ai adoré vraiment. le personnage de Gaku m'a bien fait rire, ce gars est une vraie tête brûlée et clairement, il n'a peur de rien. Il n'hésite pas à rentrer dans le tas, peu importe le nombre de personne qu'il a devant lui. Si il a envie de se battre, il se battra. Son père lui n'aime pas les jeunes qui passent leur temps à se battre et pourtant.. Lorsque Gaku le retrouve 22 ans en arrière, il découvre une toute autre personne. Non seulement son père est encore vivant à cette époque mais en prime c'est le roi de la baston! Qu'est ce qu'il est doué en plus wow, vraiment impressionnant. J'ai beaucoup aimé ce duo du coup, un duo père/fils mais sans l'être du coup. Je comprends parfaitement le choix de Gaku de vouloir rester à cette époque, comme il le dit au moins son père est encore vivant ici. Par contre qu'est ce que j'ai pu rire quand on a découvert la tante de Gaku dans le passé. Mon dieu mais la tête qu'elle a pardon mais c'était à crever de rire. Et la façon dont son père lui parle, c'était tellement drôle, j'ai adoré.

C'est un premier tome qui envoie vraiment du lourd pour moi. Il est incroyable et en prime, ça donne terriblement envie d'avoir la suite entre les mains. L'attente jusque Août va être looooongue, je sens que c'est le genre de manga qui ne va cesser de monter en puissance au fur et à mesure que les tomes sortiront. Je meurs d'impatience, vite que le temps défile à toute vitesse pour avoir le second tome!
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L'histoire de ce manga est originale : Gaku, élève de seconde au lycée (le personnage principal) habite en 2022 au Japon et vient de perdre Harumi son père qu aurait autrefois uni les gangs locaux.
Lors d'une partie de pêche, Gaku tombe à l'eau et se retrouve plongé en l'an 2000 où il rencontre son père qui a... 16 ans le même âge que lui. Ce dernier est un vrai caïd qui aime la baston comme son fils n'ayant pas peur de s'attaquer à des lycéens plus âgés que lui.

Gaku, sans toit, accepte de vivre dans la maison de son père et fréquente aussi le même lycée que lui. Gaku va alors aider Harumi à devenir le chef d'un gang de la ville.

Les personnages sont attachants, l'humour est au rendez-vous, les dessins sont de bonne facture. L'ambiance 'Retour vers le futur' fonctionne bien.

Bref j'ai aimé ce premier tome et cela m'a donné envie de découvrir la suite.

Merci à Babelio de m'avoir permis de gagner et découvrir ce manga grâce à l'opération Masse Critique Graphique d'avril 2024.

Une agréable surprise!
De prime abord, la couverture ne me donnait absolument pas envie et encore moins le résumé: un Tokyo Revengers 2.0. Sauf que, l'ambiance est moins immature et que le retour vers le passé est bien effectué.

En 2022, Gaku, un petit délinquant, perd celui qu'il considère comme son père. Quelle surprise lorsque lors de sa veillée funèbre de nombreuses personnes pleurent sa mort. le jeune lycéen quant à lui ne ressent rien et décide d'aller pécher, un passe temps que lui a transmis son père. C'est alors qu'il est propulsé 22 ans en arrière, en l'an 2000 où il rencontre...son père.