Ma rencontre dans les années 90 avec cet homme de coeur remonte à l'époque où je résidais sur la Côte-Nord, dans la mouvance des préparations des rencontres régionales sur le développement social. Une rencontre fortuite qui a fait en sorte que nous avons développé une relation d'amitié. La nature des dossiers qui nous préoccupaient, pour lui, le réseau de la santé et des services sociaux, le développement social, la participation sociale des personnes handicapées et la défense des droits des personnes retraitées, tandis que moi, j'oeuvrais pour un centre de réadaptation, puis la Régie régionale de la santé et des services sociaux, le Secrétariat à l'action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS) et maintenant l'Office des personnes handicapées du Québec. Une relation particulière qui s'est échelonnée sur 20 ans
Il a été un mentor, faisant en sorte de me permettre de mieux agir sur des dossiers tels que : l'intervention collective, la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, la défense collective des droits.
Nos contacts étaient d'une grande simplicité, parfois autour d'un café, parfois par un lien téléphonique. Nous parlions de ce qui nous préoccupait et il prenait une attention particulière à me partager son expérience.
Lorsque je suis arrivé à l'Office en 2020, j'ai compris qu'il avait semé des graines dans le coeur de personnes autour de lui pour assurer la floraison de nouvelles initiatives sociales.
Je tiens à souligner la mémoire de ce bâtisseur de collectivité plus humaine.
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À travers ce portrait touchant d’un leader syndical au parcours atypique, c’est tout le Québec en ébullition des années 1970-1980 qu’on redécouvre, alors qu’il était encore possible de rêver d’un monde meilleur sans passer pour ringard.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Je côtoie des chômeurs, des personnes sur l’aide sociale, des pauvres, des gens qui entretiennent de maigres espoirs quant à l’amélioration de leurs conditions économiques, familiales et sociales. Comme vous également, je cherche des solutions marquées au coin du partage, une valeur que l’on a tendance à oublier dans l’application de nos droits et libertés individuels.