L'histoire se passe dans quatre lieux différents: Marseille, Saint-Pétersbourg, Monaco et Spa (en Belgique).
Tout commence à Marseille où l'on découvre le corps d'une jeune fille d'origine slave, affreusement mutilé. La police va enquêter et nous entrons au coeur d'un commissariat dans lequel le lieutenant est une femme, Jeanne Prijean qui a des difficultés relationnelles avec ses collègues mais aussi avec la gent masculine, en général.
Un premier suspect est arrêté. Celui-ci -Romain- est amateur de Porsche. Cela permet à l'auteur de nous raconter tout ce qu'il sait de ces voitures, des courses qui sont organisées pour elles et de sa fascination pour la vitesse et la mécanique....
On va suivre l'itinéraire de la victime, Irina, et cela nous permettra d'aller à la rencontre (évidemment) de la mafia russe, des armateurs fortunés de la Méditerranée , des trafiquants de drogue et de prostituées....
On le voit, la "matière" du roman n'est pas très originale et c'est un livre qu'on a l'impression d'avoir lu cent fois.
Toutefois, pour un premier livre, l'intrigue tient la route, le style de l'auteur est acceptable, les personnages sont convenus mais dans les "clous" de ce que l'on attend d'un roman policier dont le seul but est le "divertissement". C'est peut-être en ce sens que le roman est décevant: il ne révèle rien d'autre que ce que l'on est censé trouver dans un polar ordinaire...
Il n'y a donc pas lieu de se délecter mais quand on a besoin, comme moi, de se gaver de temps en temps de crimes sordides et minables, c'est jouable!
De temps en temps, l'auteur se laisse aller à des digressions philosophiques (minimalistes) ou à des commentaires sociologiques, et là, c'est un peu stupide parce que les propos sont plaqués, comme hors sujet et surtout un peu "légers".
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Elle avait toujours voté extrême droite faute de mieux. Elle préférait le borgne, trouvait sa fille trop molle. "Faut les dégager de la France, ces sales cons, tous! Les barbus et les autres. Ils ne sont bons à rien de toute façon, à part ratisser les cotisations de la Sécu avec leurs douze gamins par fatma, et Dieu sait combien ils en ont, des voilées! C'est vrai qu'au lit, ils assurent."
Le sanglier à la broche est un mets rustique plus appétissant que raffiné. Mis à l'honneur par les aventures d'irréductibles Gaulois, résistants qui n'ont hélas jamais existé en France (ou tellement rarement qu'il a fallu le bon mètre quatre-vingt-treize d'un De Gaulle pour occulter la foule des collaborateurs), la viande de la bête est désespérément sèche et sans grand intérêt gustatif.
dédicace:
Aux autoroutes allemandes.