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Citations sur Le gang de la clef à molette (Ne meurs pas, ô mon désert) (254)

- Vous avez eu votre chance, Hayduke, et vous l'avez laissée filer. Maintenant, bavez.
- Bavez? Je n'ai jamais bavé pour une femme dans ma vie. je n'en ai jamais connu qui en valait la peine. Il y a plein de choses, bordel, plus importantes que les femmes.
- S'il n'y avait pas de femme vous n'existeriez même pas.
- je n'ai jamais dit qu'elles étaient inutiles. Je dis juste qu'il y a plus important. Comme les armes. Ou une paire de bonnes pinces. Ou un treuil qui fonctionne.
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Presque partout le paysage était dépourvu de routes, inhabité, désert. Ils avaient envie qu’il restât ainsi. Ils feraient tout pour cela. Pour le garder tel quel. » Et pour tout faire, ils vont tout faire les quatre membres du gang. Un ancien du Vietnam, un mormon polygame ainsi qu’un chirurgien et sa maîtresse délurée, vont se lancer dans une série de sabotages des ponts tendus entre les canyons et des énormes engins de travaux publics qui détruisent la nature millénaire pour construire les routes qui apportent la civilisation moderne. Bien entendu les autorités ne vont pas les laisser faire et la longue traque commence. Le récit se déroule dans les splendides paysages de l’Utah et de l’Arizona, ces déserts mythifiés pour nous autres Européens, par les westerns. L’écriture est précise et documentée, les détails techniques sur les bulldozers et les armes sont maîtrisés, les descriptions des paysages avec leur faune et flore révèlent un amoureux fou de cette terre vierge qui tend à disparaître inexorablement. Tant qu’il y a de la vie, il faut se battre mais les combats les plus beaux sont aussi les plus désespérés. « C’était donc le Vietnam qui continuait. Rien ne manquait sinon la végétation et Westmoreland, les putes et les drapeaux. Et moi comme dernier Viet dans la jungle. Ou le premier peut-être.
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Le pilote fit rugir ses moteurs. Le grondement fracassant fila par ondes de choc jusqu'à Tower Butte, Lone Rock et les Vermilion Cliffs, puis revint en écho, tintamarre démentiel de pistons pris de folie. Les passagers faisaient la queue devant la porte d'embarquement : cow-boys à attaché-case ; riches hippies plus emperlousés et catoganés que des Utes ou Païutes en partance pour les berges du Gange et un nouveau gourou ; fonctionnaires du bureau de l'Anéantissement à tête de navet et yeux comme des boulettes de mort-aux-rats, s'accrochant à leur borsalino dans la grande valse des accessoires ; gentilles petites vieilles dames à châle qui s'en allaient garder leurs petits-enfants à Phoenix (la pauvre Phoebe Sue se retrouve encore en plein divorce) - la moitié de la population de Page, eût-on dit ce jour-là, s'apprêtait à s'envoler pour s'en aller ailleurs, et on la comprenait. N'importe quelle ville comptant plus de baptistes que d'Indiens, plus de buveurs de bière que de soûlards œnophiles, plus de hors-bord que de canoës en écorce de bouleau, plus de soleil que de raison...
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Dans un autre roman il va suggérer l’ «eco-activisme ». Sa conviction est bien ancrée : « Tout patriote doit être prêt à défendre son pays contre son gouvernement. »
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-Sais-tu ce que je veux pour mon anniversaire ?
-Quoi ?
-Un arc à acétylène. Avec des lunettes de protection.
-Quand ?
-Demain.
-Ce n'est pas ton anniversaire !
-Et alors ?
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"Une aube obscure et ambivalente. Le ciel, une masse compacte de nuages agressifs, prêts à enfanter un orage.»
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Excavateurs, convoyeur à bande, chemin de fer : tous les composants du système avaient besoin d'électricité. Pas étonnant (se dit Bonnie) qu'il leur faille construire une toute nouvelle centrale pour alimenter une centrale qui se trouvait être la même centrale qui alimentait la construction d'une centrale...Ah, la magie des ingénieurs de l'équipement !
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Les phares des voitures glissaient sur lui. Des klaxons moqueurs beuglèrent alors que deux jeunes acnéiques à la peau grasse et testicules non encore descendues filaient en Mustang, Impala, Stingray et Coccinelle customisées, équipé chacun d’une amoureuse outrageusement mascarisée, fichée pelvis contre pelvis sur les genoux du conducteur, de sorte que, vu par leur pare-brise arrière, les silhouettes découpées par les phares des véhicules roulant dans l’autre sens, ces voitures semblaient conduites par un unique occupant doté –anomalie– de deux têtes ;
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Si tu ne bois pas, ne conduis pas.
Si tu bois, conduis comme un fou.
Pourquoi ?
Parce que le bien le plus précieux est la liberté, pas la sécurité.
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Je m'appelle Hayduke, rugit-il. Je suis un hippie. Et je suis pédé. Je marche pieds nus l'été, ma mère escroque la Sécurité sociale et je veux vous dire, les gars, que je suis heureux d'être ici, car si des durs comme vous n'existaient pas, je devrais travailler pour gagner ma croûte. Tout ce que je fais, c'est lire des livres cochons, fumer des joints et tringler les petites filles.
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