"Nous prenons un risque, Evan.
- Non, Nous faisons un choix."
PANIQUE! Une concoction intrigante et mémorable de Jeff Abbott…
Panique est un roman écrit par Jeff Abbott qui a parut le 17 août 2006 provenant de l’édition «Le cherche midi»
Tout va bien pour Evan Casher. Il commence sa carrière de documentariste et il file le parfait amour avec Carrie. Jusqu'au jour où sa mère lui demande de venir la retrouver le plus vite possible. Lorsqu'il arrive chez sa mère, sa vie bascule : il trouve sa mère sauvagement assassinée et se fait presque arrêté pour meurtre. Poursuivi par les mystérieux assassins de sa mère et ne pouvant faire confiance à personne, Evan découvre peu à peu que sa vie n’est qu’un mensonge du début à la fin. Il s'engage alors dans une aventure périlleuse pour découvrir la vérité sur lui-même et sur son passé afin de se réapproprier la vie qu'on lui a volée.
Suite à de nombreux rebondissements et à une action constante sur quand même un bon 432 pages, Jeff Abbott réussi à nous faire entrer dans un monde épic et captivant réunissant aventure, amour et suspense. Bien que certains dialogues inutiles allongent la lecture et parfois même nous ennuis, les moments clés restent surprenant. L’histoire est comme un casse-tête, il y a plusieurs pièce que nous ne comprenons pas ou on ne sait quoi faire avec, mais à la fin, tout est résolu et claire sous nos yeux.
Bref, PANIQUE est un de mes coups de cœur et je le recommande grandement à une large variété de lecteur, mais plus précisément à ceux qui adorent le suspense.
Je ne te connaîtrai jamais. On ne connaît jamais les autres autant qu'on le pense.
Ne craque pas. Tu dois aider la police à attraper ces types. Tu craqueras plus tard. Ressaisi-toi.
Les enquêteurs avaient ramené Evan à la maison afin qu’il signale tout ce qui avait été déplacé ou volé, tout en le tenant à l’écart de la cuisine. Il était maintenant dans la chambre de ses parents. Un vrai capharnaüm. Quatre valises ouvertes avaient été balancées contre le mur et leur contenu était répandu à travers la pièce. Ce n’était certainement pas leur place. Par contre, les photos préférées de sa mère, dont la place était au mur, gisaient sur la moquette, piétinées. Il regarda les photos derrière les toiles d’araignées formées par le verre brisé : un lever de soleil orangé sur le golfe du Mexique, un chêne noueux et solitaire dans une prairie déserte, une chute de neige voilant la lumière de Trafalgar Square à Londres. Son travail. Brisé. Sa vie. Finie. C’était à la fois impensable et bien réel ; l’absence de sa mère semblait déjà imprégner la pièce, l’air, Evan la ressentait au plus profond de ses os.
Racontez-moi une fois de plus ce qui s’est passé ce matin », demanda Durless, l’inspecteur de la criminelle. Il avait un visage fin et bienveillant, une silhouette svelte et tonique de coureur de fond. « Enfin, si vous pouvez, fiston. »
« Tout a disparu. »
Tout a disparu, avait dit la voix dans la cuisine tandis qu’il avait une arme pointée contre l’arrière du crâne.
« Non ! » Gabriel posa son pistolet, saisi Evan à la gorge, le poussa contre le dossier du lit. » Non ! Non ! Non ! Il n’a pas pu avoir le temps.
- Je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient.
- Impossible. Il me faut ces fichiers, lança Gabriel en haussant le ton. Ces enfoirés les ont effacés. »
Evan s’écarta de lui en se tortillant et s’approcha de la lampe. Il ne s’approchera peut-être plus jamais autant. Fais-lui croire que tu veux l’aider.
« Un logiciel de restauration permettrait peut-être de récupérer les données. »
Gabriel, qui tapait sur le clavier à la recherche des fichiers, ne répondit rien. Il regardait l’écran vide comme si celui-ci représentait toute sa vie. Le pistolet était posé près de lui, vaguement pointé vers le lit. Evan se recroquevilla contre le dosseret. Sa main gauche était menottée, mais la lampe se trouvait sur sa droite.
Il est vide, déclara Evan.
Une fois le mot de passe digéré par la machine, l’icône du disque dur apparut à l’écran. Il chercha dans le système. Hormis quelques fichiers basiques, le disque dur avait été nettoyé. Ses séquences vidéo, les logiciels qu’il avait installés, tout avait disparu. L’ordinateur semblait être retourné à sa configuration de sortie d’usine. Il ouvrit la corbeille : vide.
« Tout a disparu.
Calmez vous, dit Carrie. Il faut simplement être prêts à toute éventualité.