>
Critique de LesdeliredeLou
Dans ce thriller psychologique, l'auteure aborde le thème délicat du suicide.
*****
« le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus » ( Guy de Maupassant).
Certains verront dans ce geste un acte de courage, tandis que d'autres n'y percevront que de la lâcheté. Quoi qu'il en soit, pour l'entourage le choc est brutal et immense. Et puis, après le traumatisme des premiers instants arrivent les questionnements, les premières suspicions. On cherche absolument à trouver un coupable, une explication à cet acte désarmant. Un besoin indispensable afin d'atténuer la douleur, la colère. Cette colère de n'avoir rien vu venir de ne pas avoir été à la hauteur alors que certains signaux étaient allumés. On cherche à se dédouaner de toute culpabilité potentielle qui aurait pu mener un être aimé à vouloir en finir avec la vie.
Avec une alternance présent/passé, Barbara Abel nous livre les explications afin de nous faire comprendre le long cheminement qui a mené à ce geste fatal. Certains trouveront certainement quelques longueurs dans ce récit, pour d'autres ce sera l'occasion de s'imprégner de cette douleur qui fait part entière avec ces êtres en souffrance. A croire qu'aucune autre solution n'était envisageable pour eux. Vous verrez qu'ici la mort apparaît comme une évidence pour ces personnes qui ont passées leur vie à subir. « le suicide est la seule preuve de liberté de l'homme » (Stig Dagerman)
Après toutes ces explications, les dernières révélations tombent et je me sens meurtrie. L'auteure m'achève avec cette fragilité exacerbée qui me rappelle que le bonheur peut être éphémère et que le moindre petit grain de sable peut sournoisement venir enrailler n'importe quelle machine, même la plus motivée.
Le titre prend alors tout son sens et j'ai le sentiment que malgré tout le mal que l'on peut se donner, certaines fissures n'ont pas vocation à être réparées.
*****
« le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus » ( Guy de Maupassant).
Certains verront dans ce geste un acte de courage, tandis que d'autres n'y percevront que de la lâcheté. Quoi qu'il en soit, pour l'entourage le choc est brutal et immense. Et puis, après le traumatisme des premiers instants arrivent les questionnements, les premières suspicions. On cherche absolument à trouver un coupable, une explication à cet acte désarmant. Un besoin indispensable afin d'atténuer la douleur, la colère. Cette colère de n'avoir rien vu venir de ne pas avoir été à la hauteur alors que certains signaux étaient allumés. On cherche à se dédouaner de toute culpabilité potentielle qui aurait pu mener un être aimé à vouloir en finir avec la vie.
Avec une alternance présent/passé, Barbara Abel nous livre les explications afin de nous faire comprendre le long cheminement qui a mené à ce geste fatal. Certains trouveront certainement quelques longueurs dans ce récit, pour d'autres ce sera l'occasion de s'imprégner de cette douleur qui fait part entière avec ces êtres en souffrance. A croire qu'aucune autre solution n'était envisageable pour eux. Vous verrez qu'ici la mort apparaît comme une évidence pour ces personnes qui ont passées leur vie à subir. « le suicide est la seule preuve de liberté de l'homme » (Stig Dagerman)
Après toutes ces explications, les dernières révélations tombent et je me sens meurtrie. L'auteure m'achève avec cette fragilité exacerbée qui me rappelle que le bonheur peut être éphémère et que le moindre petit grain de sable peut sournoisement venir enrailler n'importe quelle machine, même la plus motivée.
Le titre prend alors tout son sens et j'ai le sentiment que malgré tout le mal que l'on peut se donner, certaines fissures n'ont pas vocation à être réparées.
