Je me suis souvenue qu’un jour, mon père m’avait dit que ce qui faisait la différence entre deux contorsionnistes, c’était la volonté.
Mais en serrant Arioma puis Yömör dans mes bras, je me suis dit que si la volonté comptait, l’amitié, elle, était là pour nous aider à tenir bon et à nous relever.
Des filles souples, il y en avait des tas.
Des filles souples et obstinées, il y en avait pas mal.
Des filles souples, obstinées et aussi créatives qu’Arioma et moi, il n’y en avait pas tant que ça.
Dehors, la vie palpite. Mais ici, tout est suspendu.