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Citations sur Trois frères (26)

(le symbolisme dickensien dans La Maison d’Apre-Vent).
(...)
« Ce que nous devons fouiller, dans la Maison d’Apre-Vent, c’est l’imagerie de la prison. »…
« Il est parfaitement évident que, dans la plupart des romans de Dickens, Londres devient une sorte d’univers carcéral où tous les personnages sont menottés aux murs. Si ce n’est pas une cellule, c’est un labyrinthe dans lequel rares sont ceux qui parviennent à retrouver leur chemin. Tous sont des âmes errantes.
- Mais comment, alors, demanda le jeune binoclard, analyser le recours constant à la coïncidence ?
- C’est la règle de la vie citadine, n’est-ce pas ? Les éléments les plus hétéroclites s’y heurtent. Parce que, voyez-vous, tout est lié.
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« Avez-vous lu une nouvelle de Max Beerbohm intitulée Enoch Soames ? demande Webb.
- Pas que je me rappelle.» En fait, Harry avait très peu lu mais il ne l’aurait admis pour rien au monde.
- « Enoch Soames rencontre le diable dans un restaurant de Soho. Celui-ci même.
- Ah ? » Harry porta sur la salle un regard parfaitement placide.
- « Soames, un poète mineur, désire passer un pacte avec le diable. Il vendrait son âme pour une faveur. Il voudrait revenir à la vie cent ans plus tard – en 1996 – et découvrir que la postérité se souvient de lui. Dans la salle de lecture de la British Library, il trouverait son nom dans les catalogues. Le diable accepte. Ils passent leur pacte. Or, là est toute l’affaire, voyez-vous. En fait, Enoch Soames, sent ans plus tard, a sombré dans l’oubli. Son nom ne figure pas dans les catalogues, sauf en relation avec deux ouvrages publiés à compte d’auteur. Il est immédiatement consigné à l’Enfer. »
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« Je vais me concentrer sur la culture populaire de Londres. Le XIXe, les music-halls, les Penny dreadful… tu sais, les romans macabres à quatre sous…
- Et les cirques ambulants ?
- Exactement.
- Intéressant.
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« Je pense, dit Bradwell, que ton histoire est crédible.
- Plus que « crédible » ! Elle est vraie de A à Z.
- C’est pour ça qu’il faut en faire un papier ! « Un reporter Du Clairon déjoue les projets d’un incendiaire décidé à mettre le feu à l’église. Il est félicité par la police pour son héroïsme. »
- Je ne suis pas reporter !
- Tu l’es à partir de maintenant. »
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Dans les romans londoniens, il avait découvert la préoccupation de leurs auteurs pour l'image de la capitale britannique comme un réseau tellement dense et resserré que le moindre mouvement de l'élément le plus infime envoyait des ondes de réverbération dans tout l'ensemble. Une rencontre, fruit du plus pur des hasards, pouvait avoir des répercussions terribles, alors qu'un mot mal compris était susceptible de générer une incroyable bonne fortune. Une réponse impromptue à une question posée à l'improviste pouvait provoquer la mort.
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Lorsque leur mère déserta le domicile conjugal, Hardy Hanway avait dix ans, Daniel Hanway neuf et Sam Hanway huit. Un jour, en fin d'après-midi, au retour de l'école, ils trouvèrent la maison vide. Hardy prépara des sandwiches fromage-cornichons. Ils s'installèrent autour de la table de la cuisine et attendirent. Personne ne vint.
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"Deux hommes qui s'embrassaient goulûment dans un coin suscitaient des regards de désapprobation ou d'envie, selon......
Dans la pénombre de la salle s'échangeaient constamment des regards, regards en coin, regards furtifs, clins d'œil, œillades, coups d'œil , coups de coude, frôlements, caresses, hochements de tête ponctués de rictus ou de sourires. L'air était saturé de relents de bière, de cuir et de cigarettes......."
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Lentement, elle se releva, enfila son manteau et ouvrit la porte d’entrée. Au moment de partir , elle entendit un enfant pleurer, et elle s’aperçut qu’elle pleurait encore. Comme il avait plu, la lumière des lampadaires se reflétait sur le trottoir luisant. L’automne était arrivé deux ou trois jours avant, et la température s’était brusquement rafraîchie. Les Américains, songea-t-elle à part soi, appellent l’automne fall : la chute.
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Quand tu écris qu’en histoire on peut se permettre d’inventer les faits alors que, dans le roman, on est contraint à la vérité… !
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« Les Français ne pensent pas », m’a-t-il confié en parlant d’une imbécillité existentialiste. « Les Anglais sont incapables de penser. C’est la raison pour laquelle ils produisent d’excellents romanciers. » Tu vois le topo. Sans compter qu’il a une haleine exécrable.
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