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Critique de PiertyM


Un magnifique roman qui nous fait voyager dans les horreurs du monde hitlérien, cette fois-ci, c'est dans la médecine psychiatrique. Eh oui, Jussi Adler-Olsen nous plonge dans le monde de l'expérimentation médicale exercée sur les officiers SS ayant perdu pied dans la réalité face aux cruautés auxquelles ils ont été exposés ou qu'ils ont eu à semer dans l'exercice de leur fonction. Ces officiers pris pour des cobayes sont pour la plupart des simulateurs qui, las d'être pris pour des machines de guerre, ont choisi de basculer dans l'obscurité de la folie pour sauver leur peau en attendant la fin de la guerre. L'unité Alphabet nous décrit les aventures de deux aviateurs anglais dont l'avion abattu par les Allemands, et pour échapper à leurs poursuivants, ils se sont retrouvés dans cette unité, et la seule issue qui se présente à eux est de se glisser dans la peau des simulateurs...
La première partie de L'unité Alphabet commence avec une action qui nous tient en haleine pendant un moment, juste le temps que Bryan et James échouent dans leur mission, celle de sillonner les coins stratégiques de l'ennemi et d'en prendre des photo, une mission suicide qui prend fin à l'abattement de leur avion. Une fois qu'ils se refugient dans cette Unité des officiers fous, tout se stagne. Et dans la deuxième partie, on retrouve de l'action avec une quête à laquelle Bryan se sonne à corps perdu, ressusciter un passé, vieux de trente, surtout retrouver son ami James. Mais les anciens simulateurs de L'unité Alphabet ne sont pas tous morts...
Curieusement, j'ai aimé beaucoup plus la première partie! Oui cette partie où les choses semblent stagnées mais qui nous présente la décrépitude de l'homme dont le régime politique s'est arrêté au travers le gosier, il ne peut l'avaler, ni le vomir , la chute dangereuse des grandeurs. Des personnages sont bien ficelés et très attachants...
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