AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mermed


Adonis, né Ali Ahmad Sa'id Esber en Syrie entre 1929 et 1930, écrivant activement de la poésie, de la prose et de la critique depuis son adolescence, et vivant et écrivant toujours à Paris, a influencé la poétique arabe contemporaine depuis les années 1950. et dominé leur discussion et leur pratique depuis les années 1970. Il a été comparé à la fois à Ezra Pound et à T.S. Eliot dans sa sensibilité et son influence modernistes - peut-être que les deux chez une seule personne font une meilleure comparaison.

Pour Adonis la poésie arabe doit déclencher une refonte mentale dans la culture arabe.
Comme il l'écrivait en 1987,

Non, je n'ai pas de pays
à l'exception de ces nuages s'élevant comme une brume des lacs de poésie.
. . . ma langue, ma maison —
Je t'accroche comme un charme autour de la gorge de cette époque
et exploser mes passions en ton nom
pas parce que tu es un temple
pas parce que tu es mon père ou ma mère
mais parce que je rêve de rire et que je pleure à travers toi
pour que je traduise mes entrailles. . .
(Désir se déplaçant à travers les cartes de la matière)

Les Chants de Mihyar le Damascène , sorti en 1961, est considéré comme le tournant d'Adonis vers sa pleine maturité. le personnage du roi Mihyar se présente à nous comme l'avatar d'une divinité hindoue, d'un mystique épique ou d'un prophète dont tous les pronoms personnels sont interchangeables :

Je suis venu à toi d'une terre sans ciel
rempli de Dieu et de l'abîme,
ailé d'aigles et de vents,
bombarder, projeter du sable
dans les cavernes des graines,
s'inclinant devant les nuages ​​à venir.
(Coup de tonnerre)

Dans le livre des Migrations, la voix est devenue plus intime et plus contemplative :
Tout s'étire dans le tunnel de l'histoire….
Je retourne cette carte,
car le monde est tout brûlé :
Est et Ouest, un tas
de cendres recueillies
dans la même tombe.
(Ouest et Est)

Adonis se contredit-il ? Il contient des multitudes.
Il "coule derrière moi comme un fleuve de sang"
et "cette étincelle, cet éclair dans l'obscurité du temps qui reste"
SingulIer fait exploser le langage et la forme

'Dois-je me séparer de moi-même ?
Dois-je m'accoupler avec elle
un moment de singularité ou double moi.
Dois-je prendre un autre visage ? '
Lien : http://holophernes.over-blog..
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}