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Critique de Patsales


« I have a dream ». Un homme seul se fait le porte-parole des opprimés face à l'injustice. On sait, hélas, que depuis Martin Luther King le sort des Noirs ne s'est guère amélioré: le rêve est du côté de l'utopie; il ne console guère que celui qui dort - et pour peu de temps.
Agualusa nous livre sa version 2.0 de la rêvolution, fille de Martin Luther King et de Christopher Nolan. Moins mégalomaniaque qu' « Inception », « La Société des rêveurs involontaires » prend acte de ce que nécessite une rêvolution réussie: du désir, une bonne dose d'irrationnel (Changer le monde, voyons!), et surtout un élan collectif.
Rêveurs de tous les pays, unissez-vous. Quand votre rêve sera devenu celui de l'humanité, quand chacun pourra arpenter le pays nocturne de l'autre, alors la peur disparaîtra, entraînant avec elle la chute du tyran.
Depuis l'écriture de ce livre, le dictateur Dos Santos a quitté l'Angola après 40 ans de règne. La réalité, dit Agualusa, est toujours plus grande que la fiction: « Mon travail est de couper un peu les ailes de la réalité pour la rendre crédible. »
Agualusa rêve juste.
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