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Critique de cuisineetlectures


Sous le soleil écrasant de Cagliari, elle fixe sans retenue le beau visage de son voisin lorsqu'elle le croise dans la rue. Mais le voisin ne la remarque même pas. le reste du temps, « Elle a[...] l'intention de consacrer son énergie à une bien meilleure idée de suicide, quelque chose que tout le monde prendrait pour un accident. » Mais un jour, le fils du voisin vient lui rendre visite et elle lui prépare un oeuf à la coque. Un petit plaisir simple, comme une renaissance…
C'est l'Ultra moderne solitude chantée par Alain Souchon, celle d'une femme quittée par son mari et désemparée face à son petit garçon handicapé qui ne parle pas, celle de deux voisins désemparés face à leurs enfants, séparés par un mur couvert de tessons de verre et envahi par la végétation. Une belle métaphore de leurs relations, si délicatement décrite. Des mots, des regards, comme une caresse… Miléna Agus a de la tendresse pour ses personnages, elle ne force jamais le trait mais va à l'essentiel, capte les fêlures et la fragilité des êtres, la douceur des échanges, les rires dans la torpeur de l'été, lorsque tout vacille dans la vie de quatre êtres en quête d'amour.
Une nouvelle sombre et joyeuse, sensuelle et morbide qui laisse un souvenir vivifiant.


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