En Chine, la poésie semble aussi ancienne que la Chine elle-même, et comme cela arrive presque toujours, le premier de ses poètes, ce fût le peuple.
LA Musique était en grand honneur en Chine, dès la plus lointaine antiquité ; on ne la considérait pas comme un amusement frivole, mais comme la science des sciences, et les Chinois lui attribuaient de singulières vertus. Elle était pour eux un écho de l’harmonie universelle qui équilibre les mondes et elle seule était capable de guider et d’anoblir les pensées et les actions des hommes.
On a coutume de dire que les Chinois ont tout inventé, tout, ou presque tout.
Les Chinois prennent le thé sans sucre, et ne le préparent pas comme nous ; ils se servent rarement de théière ; c’est dans la tasse même qu’on place les feuilles, et chacun les laisse infuser à son goût.
“FAIRE un beau voyage,” quelle émotion soulevaient ces simples mots dans notre cœur d’enfant ! Quel trouble délicieux ils y éveillent encore !