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Critique de Fleitour


Conrad Aiken déploie dans Neige silencieuse, Neige secrète, des pages blanches car mieux vaut le blanc « mieux vaut la neige » P47, Paul exprime par ses mots l'univers qui sera le sien , la neige, sa beauté, la perfection de sa chute...
La si envoûtante nouvelle de Conrad Aiken est la découverte par un enfant d'un autre réel, celui de la neige , qu'il va au fil des jours découvrir dans toute sa complexité offrant à son imagination une source inépuisable de bonheur et de réconfort, « étouffé sous un tourbillon de plumes »p 35.
Le lecteur est peu à peu happé comme Paul par cette neige silencieuse, au point que cet univers devient le plus vrai, le plus désirable des réels « il disait la paix »p37 .
Les parents de Paul et le Docteur venu les éclairer, semblent bien ternes et bien pauvres devant cet enfant rêveur et le cri de Paul , « Va t'en je te déteste «  sont comme les mots expiatoires de Conrad Aiken, quand il assiste à 11 ans impuissant à la mort de ses parents devenus fous.
Le texte de Conrad Aiken est d'une poésie à fleur de peau, une prose poétique qui aurait enthousiasmé Max Jacob, en a envie d'écouter encore et encore comme une chanson enfantine les mots qui réparent son âme blessée « le parquet devint un radeau balloté par des vagues de neige.la neige riait » p35.
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