Il est des romans dans lesquels on entre directement et d'autres qui sont plus rétifs, qui se dérobent, qui se rebellent et avec lesquels on a le plus grand mal à avancer, comme si on entrait dans un buisson de ronces.
Mon buisson de ronces est arrivé et j'ai eu grand mal à avancer tant les phrases étaient longues, tant l'écriture me semblait pénible, tant le roman me semblait hors de ma portée.
Cet O.L.N.I surfe sur le fantastique, le fantasmagorique, l'onirique (oui, je fais tout en « ique) et il m'a fait la nique durant une grande partie de ma lecture. Il y a du merveilleux aussi et c'est totalement surréaliste.
Imaginez un homme qui a trouvé dans une librairie un livre à la couverture violette qui est écrit dans une langue inconnue. Ce livre ouvre les portes d'une autre ville, un truc de ouf, qui dans notre monde n'a aucun sens.
N'ayant aucun GPS, je me suis perdue, j'ai étouffé, je me suis noyée et je suis sortie de ce roman en me demandant ce que j'avais vécu comme expérience, mon imagination ayant été souvent dans l'impossibilité de me donner des images de ce que je lisais.
En plus, la fin m'a semblé plate comparée à ce que j'avais tenté de défricher durant toute ma lecture, tout ce fantasmagorique, tous les animaux croisés, ce monde de dingue constitué. D'ailleurs, la fin, je l'ai comprise, c'est vous dire son niveau facile !
Je ne coterai pas cette lecture, elle n'était pas pour moi à ce moment-là de ma vie, ou alors, nous n'étions pas fait pour nous rencontrer…
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