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Critique de Chouchane


Ce siècle avait deux ans mais ce n'est pas celui d'Hugo, c'est celui de Rodin . Nous sommes en 1902 à Paris, Rilke, qui rédige une monographie en Allemand sur le Maître, y accompagne son épouse Clara qui apprend la sculpture. A cette occasion, il fait la rencontre marquante de Camille Claudel. On y découvre au travers d'une fausse correspondance et notes personnelles l'amitié amoureuse de ces deux grands ainsi que la descente aux enfers de Camille Claudel. Cependant, l'écriture parfois un peu grandiloquente ne porte pas ce roman. En choisissant de se mettre à la place de Rilke l'auteur rend la lecture difficile par une écriture faussement début du XX° un peu ampoulée, n'est pas Rilke qui veut . Bien sûr on y redécouvre les névroses de Camille Claudel, les passions de Rilke mais ce n'est la hauteur des deux personnages. Les repères historiques brouillons ne fournissent pas le contexte nécessaire à cette époque. Tout ceci concours à une lecture frustrante car on ne ressent pas l'intensité des émotions qui traversent Rilke. La notion d'amitié amoureuse est déclinée sous toutes ses formes et «l'entièreté irréfragable » de Camille Claudel répété trop souvent en amoindrie son sens. Peut-être qu'une biographie aurait été plus adaptée à la connaissance approfondie qu'Olympia Alberti a de Rilke.
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