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Citations sur Comme Dieu le veut (40)

"les plus grands ont toujours du tracer leurs chemins seuls dans la merde. Y a qu'à voir Eminen, Hitler et Christian Vieri."
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Par la suite, Christano Zena se rappela le moment où ils emmenèrent son père sur une civière comme celui qui changea son existence.
Plus que quand il avait pédalé sous la pluie, certain qu'il n'y avait plus la bretelle pour San Rocco, plus que quand il avait trouvé son père mort dans la boue, plus que quand il avait vu le cadavre de Fabiana Ponticelli.
Le monde changea et son existence devint importante, digne d'être racontée, quand il vit la tête du tondu disparaître dans l'ambulance.
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Le monde changea et son existence devint importante, digne d’être racontée, quand il vit la tête du tondu disparaître dans l’ambulance.
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«Ne parle pas de liberté. Ils sont tous bons pour parler de liberté. Liberté par-ci, liberté par-là. Ils en ont plein la bouche. Mais, bon Dieu, t'en fais quoi de ta liberté? Si t'as pas un rond, pas de boulot, t'as toute la liberté du monde mais tu sais pas quoi en faire. Tu pars. Et où tu vas? Et comment tu y vas? Les clochards sont les plus libres de la terre et ils crèvent congelés sur les bancs des parcs. La liberté est un mot qui sert seulement à baiser les gens. Tu sais combien de cons sont morts pour la liberté alors qu'ils savaient même pas ce que c'était? Tu sais qui c'est, les seuls à l'avoir? Les gens qui ont du pognon. Ceux-là oui...... - Il resta en silence à ruminer et puis il posa la main sur le bras de son fils. - Tu veux voir ma liberté?»
Cristiano fit oui de la tête.
Rino sortit de derrière son dos un pistolet.
«Ce petit-là a pour nom liberté et pour prénom 44. Magnum.»
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- C'est simple : moi, j'ai pas peur de mourir. Il y a que ceux qui ont peur qui se tuent en faisant des conneries comme marcher sur un pont. Si toi, tu t'en fiches de mourir, tu peux être tranquille que tu tombes pas. La mort, elle s'en prend aux froussards. [...]
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Et quand quelqu'un fait les choses par peur et non par rage, il a pas les couilles pour appuyer sur la gâchette.
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Il pouvait penser. Et penser, c'est vivre.
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Son amie d'enfance Arianna Ronchi, qui était devenue parlementaire, lui racontait comment, grâce à ce métier, elle avait appris qu'avant de répondre impulsivement et puis de s'en repentir, il était nécessaire de toucher un objet et de décharger la rage comme on le fait avec une pile chargée. Mais c'était dans la nature de Rita Baldi de répondre instinctivement, la même nature qui conduit le hérisson à dresser ses piquants quand il est approché par un prédateur. Et donc, elle ne put se retenir : « Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
- Quoi ? »
Beaucoup de gens ont fait la pénible expérience de se rendre compte que, après le pacte conjugal, l'homme/la femme que l'on considérait comme un être brillant et intuitif se révèle être un émérite connard.
A ce moment-là, qu'est-ce qu'on fait ?
Dans trente-six pour cent des cas, selon un récent sondage, on appelle l'avocat et on se sépare. Rita Baldi faisait partie des soixante-quatorze pour cent. Elle s'était adaptée, mais continuait à s'étonner de la stupidité de son mari.
(p. 459)
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Assourdi par le fracas de la pluie, du tonnerre et des coups de tête d'Ida contre le plafond rembourré du camping-car, Beppe inspirait et expirait, avec la femme de son meilleur ami emmanchée sur sa queue, et il livrait une bataille avec son propre système nerveux sympathique qui avait décidé de lui faire avoir un orgasme d'ici quelques secondes. Il le sentait descendre, l'infâme, à travers sa moelle épinière et enfoncer ses crocs dans ses cuisses et converger, rageur, vers le bassin en contractant sa musculature.
Il devait faire ralentir Ida, suspendre un instant, il lui suffisait d'un instant, parce que comme ça il ne tiendrait pas encore longtemps...
Il la saisit par la taille en essayant de la soulever et de sortir d'elle, mais elle, elle interpréta mal le geste et se crocheta à lui, et continuant à pomper elle lui susurra à l'oreille gauche : « Oui... Oui... Tu ne sais pas combien de fois j'ai imaginé ce moment. Défonce-moi ! »
Bon, comme ça, ça ne marchait pas. Il devait y arriver tout seul, à endiguer son orgasme, se distraire, penser à quelque chose de dégoûtant, d'abject, qui le calmerait. Il suffisait d'un instant et ça passerait.
Il s'imagina en train de baiser le père Marcello. Cet être horrible, grêlé par la variole et dévasté par le psoriasis, qui vivait à la paroisse. Il imagina qu'il pénétrait les fesses flasques et velues du prêtre des Marches.
Cela, effectivement, l'aida un peu. (...)
(p. 311)
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Elle avait été maligne, elle avait réussi à cacher son piercing jusqu'à maintenant. Ça n'avait pas été un problème. Il suffisait de garder la bouche fermée, d'éviter les bâillements et surtout de ne jamais rire. Mais chez elle, de toute façon, il n'y avait pas de quoi rire.
Le vrai problème avait été de s'habituer à avoir un clou planté au milieu de la langue. Et, pour dire toute la vérité, Fabiana n'y était pas encore parvenue. Elle continuait à le tourner et retourner dans sa bouche, à se le passer sur les dents et le soir, elle se retrouvait avec la langue gonflée et la bouche endolorie.
Quand sa mère le découvrirait, elle se mettrait à faire une scène pitoyable devant le dentiste, les patients, n'importe qui. Sa mère adorait avoir l'air con en public.
(p. 218)
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