Citations sur Vouloir guérir : L'aide au malade atteint d'un cancer (15)
Il a été mis en évidence que lorsque les mots sont en contradiction avec les sentiments, la mimo-gestualité, la respiration, la tension musculaire, l’homme croit au non-verbal (incontrôlé) plutôt qu’aux mots (souvent contrôlés) et que lorsqu’il y a un « double message » ou une « double contrainte » (double bind), un malaise s’installe, qui peut aller jusqu’à la fuite, la tension, la maladie, le stress, la crise […].
La visualisation n’est positive que lorsque l’inconscient a des images positives et lorsque le malade peut examiner avec quelqu’un les bénéfices secondaires de sa maladie et le contenu réel de son imagerie mentale, et de sa visualisation, et de ses dessins.
Le corps ne peut encaisser et métaboliser qu’un certain nombre et une certaine durée de mobilisation. Mais le monde moderne ne nous permet généralement plus cette réaction physique-motrice lutte/fuite, et l’homme « encaisse » réprimandes, blessures d’amour propre, et ennuis ; au lieu de se décharger dans l’action, ces forces inutilisées, ces décharges d’adrénaline […] le « minent » et ils souvent malade d’une « overdose de stress » qui peut stopper certaines fonctions et diminuer l’immunologie.
Si on comprend et prend en compte les sentiments et raisons de l’Autre, on peut ne plus avoir de ressentiment contre lui. Et c’est très important pour aller mieux.
C’est le dégel des situations passées et le recadrage qui est l’essentiel.
La suppression ou la non-verbalisation de l’anxiété augmente la valeur des adrénocorticoïdes qui finira par promouvoir une carcinogenèse.
C’est sans doute dans le « système énergétique subtil » que se situe le programme du cancer, et d’ailleurs de toute maladie. La visualisation de phagocytose provoque une substitution du programme pathogène par un programme « sain ».
C’est très important d’être à tout moment, à la fois disponible pour les malades, et de garder une certaine réserve, de ne pas confondre vie professionnelle et vie privée. Empathie n’est pas forcément sympathie et certainement pas fusion, au contraire.
Un médecin avance que lorsqu’il dit la vérité à un dépressif, loin de s’enfoncer dans la dépression, celui-ci s’en sort, parce qu’il a un but. […] Cela donne un mobile à sa dépression : il va mettre tout en œuvre pour s’en sortir.
Ne pas répondre à une question, c’est répondre négativement à un espoir de vie ; c’est donner un verdict de mort indirect.