Les expressions de “menace de l’humanité par elle-même ” ou
de “suicide de l’humanité” sont fausses.
Nous devons renoncer au moindre espoir qui reposerait sur ces expressions.
Le temps de la fin dans lequel nous vivons, pour ne rien dire de la fin des temps, contient deux sortes d’hommes : celle des coupables et celles des victimes.
Nous devons tenir compte de cette dualité dans notre réaction : notre
travail a pour nom “combat”.
Héhé ! Avez vous déjà lu "une rose au paradis" de Barjavel ?
Si oui, alors vous avez déjà une petite idée du discours de Günther Anders en ce livre intitulé "Le temps de la fin" qui parle de la transformation irréversible de la nature de la temporalité humaine par la technique humaine, à savoir la bombe nucléaire.
Au début du livre de Barjavel, un des personnages (sorte de Dieu enfantin nommé Monsieur Gé) fait exploser une succession de bombes nucléaires en appuyant sur un simple bouton, et réduit ainsi la terre à une tabula rasa.
Günther Anders parle de ce bouton.
Si vous voulez la version courte du philosophe, vous lisez ce très bon livre ; et si vous désirez vous épancher plus amplement sur l'auteur, il convient de lire son œuvre majeure, "L’obsolescence de l'homme".