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Citations sur Empire : Un fabuleux voyage chez les Romains avec un .. (39)

"Ris bien de qui te traite de giron, Sextilius, et fais-lui donc un doigt d'honneur."
L'autre obtempère, se tourne vers son adversaire et, après lui avoir craché dessus, lui montre son majeur tendu en l'invectivant à son tour. Une bagarre s'ensuit, une de ses bagarres auxquelles on assiste quotidiennement dans les ruelles de Londinium. Les décurions s'éloignent, ils ne tiennent pas à s'en mêler. Cette scène n'est pourtant pas dénuée d'intérêt. Elle nous a permis de découvrir que l'un des gestes les plus insultants de notre époque, à savoir le doigt d'honneur, n'est pas le fruit de notre vulgarité moderne mais remonte à des temps ancestraux, puisque les romains y recouraient déjà.
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Quand on s’interroge sur ce que les Romains ont construit de plus grand, ce sont le Colisée, le Circus Maximus ou encore les thermes de Caracalla qui viennent spontanément à l’esprit. En réalité, il s’agit des routes. Elles sont surtout l’ouvrage le plus durable qu’ils nous aient laissé et couvraient jadis plus de 80 000 kilomètres.
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la monnaie est non seulement un outil économique mais également un formidable instrument de propagande et d'information.
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La femme romaine sous l'Empire est financièrement indépendante et jouit dans le mariage des mêmes droits que l'homme. Pour divorcer, il suffit que l'un des époux fasse une déclaration devant témoins : l'union est aussitôt dissoute - procédure autrement plus rapide qu'aujourd'hui.
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p.401.
Mais l’endroit le plus visité est bien sûr la ville de Rome. Ceux de ces habitants qui la quittent pour jouer eux-mêmes les touristes s’attirent les railleries de Pline le Jeune. Il leur reproche d’entreprendre de longs voyages en Orient pour admirer des œuvres lointaines, alors qu’ils ignorent celles qu’ils ont chez eux : « Des curiosités qui nous font mettre en route, passer la mer, nous laissent indifférents si elles se trouvent à la portée de nos yeux. [...] Nous recherchons ce qui est éloigné, peu soucieux de ce qui est proche de nous. » En somme, rien n’a changé depuis deux mille ans...
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Mais ces articles nous révèlent autre chose : la tunique a été tissée à Rome avec du lin cultivé en Egypte. L'ambre vient de la Baltique, les saphirs de l'actuel Sri Lanka, la soie de Chine... Cette enfant est l'incarnation d'un phénomène que nous connaissons bien et que les Romains ont inventé : la mondialisation. Toutes les régions de l'Empire partagent la même monnaie, les mêmes lois, la même façon de vivre et la même architecture. On a déjà dit qu'elles connaissaient une même langue officielle, le latin, et que selon les régions s'y ajoutait le grec. Vous pouvez commander le même vin à Alexandrie et à Londinium, les gens y suivent la même mode vestimentaire, s'y lavent de la même façon. Et comme vous avez pu le constater sur le quais du port d'Ostie avec la céramique sigillée, des produits de la péninsule italienne sont copiés ailleurs puis revendus à Rome.
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p.388-9.
Un Obama romain

Y a-t-il tout de même une forme de racisme dans l’Empire romain ? Quand on voit tous ces gens aux physionomies si différentes assis côte à côte dans le théâtre de Leptis Magna, on comprend que non. D’un point de vue ethnique, la civilisation romaine a probablement œuvré en faveur de la plus grande intégration de l’Histoire. Personne ne fait l’objet de discriminations en raison de sa couleur de peau. La seule vraie discrimination repose sur la position sociale qu’occupe un individu dans la société et le patrimoine qu’il détient - et cette discrimination-là est féroce. Pour devenir sénateur, par exemple, il est nécessaire de posséder au moins un million de sesterces, sans parler des biens immobiliers.
Pour le reste, les Romains considèrent la diversité ethnique comme une richesse économique et un gage d’avenir pour leur civilisation. Ils permettent aux Africains d’accéder à la fortune et aux plus hautes fonctions officielles à partir du moment où ils sont devenus citoyens romains. Un homme né en Afrique a autant de chances de devenir empereur que s’il était né en Italie ou en Gaule. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit. Si vous avec l’occasion d’admirer à Berlin la célèbre peinture sur médaillon représentant Septime Sévère en compagnie de son épouse et de son fils, vous constaterez qu’il a le teint assez foncé. On pourrait presque le considérer comme un Obama de l’Empire romaine. Or personne n’a jamais trouvé à redire à sa couleur de peau, à ses origines paternelles puniques, ni au fait qu’il parlait un latin fortement mâtiné de langue locale. (Sa sœur, qui ne le maîtrisait pas, dut regagner sa terre natale car tout le monde à Rome se moquait d’elle.)
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Mais que défendaient au juste les légions ?
Pas l'empereur ni les villes mais le mode de vie romain; des réseaux commerciaux aux finances, en passant par la culture et l'art de vivre....
La satisfaction des besoins essentiels était peu couteuse. On savait lire, écrire, compter. Des spectacles gratuit ou presque étaient proposés quotidiennement.
On était donc à des années-lumières des barbares vivant dans les forêts.
Pour beaucoup de ces derniers, la civilisation romaine avait un parfum de paradis. Ils exerçaient donc une forte pression aux frontières de l'Empire, non pas pour le détruire mais pour y être intégrés.
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Dissimuler un esclave est sévèrement puni, dans ce cas cet esclave est affranchi sur le champ.
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Quand on s'interroge sur ce que les Romains ont construit de plus grand ce sont le Colisée, le Circus Maximus ou encore les thermes de Carcalla qui viennent spontanément à l'esprit. En réalité, il s'agit des routes. Elles sont surtout l'ouvrage le plus durable qu'ils nous aient laissé et couvraient jadis plus de 80 000 kilomètres.
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