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Citations sur Saga de Gísli Súrsson (7)

Je n'oublie pas
Que la belle femme m'invita
À dormir dans un lit de plumes.
La femme avisée m'a conduit
Jusqu'à sa couche
Sans aspérités.
Le scalde reçut la couche moelleuse.
Je m'y trouvai bien.

La femme m'a dit :
C'est ici, homme, que tu viendras
Quand tu mourras,
Et tu seras avec moi.
Alors, ô héros, tu jouiras
De moi et de ces richesses
Alors tout cet or
Nous appartiendra.

Chapitre XXX.
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Un rameau je vis
Jaillissant du tertre
Dégelé de Thorgrímr,
L'homme auquel j'ai donné
Le coup mortel.
C'est moi qui ai tué Thorgrímr
A cet homme avide
De posséder la terre,
J'ai donné de la terre.
(Vísa n°11,p 56, ed. folio Galliamard)
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L'esclave réclama son épée, et Gísli ne voulut pas la lui rendre : il lui offrit de l'argent à la place. Mais l'esclave ne voulait rien d'autre que son épée, et ne l'obtint pas. Cela lui déplut fort, et il se jeta sur Gísli : ce fut une grande blessure. En échange, Gísli frappa l'esclave à la tête avec Grásída, si fort que l'épée se brisa, mais le crâne en fut fendu, et l'un et l'autre tombèrent morts.
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C'était Ari, son fils, qui dirigeait alors la ferme. Björn offrit à Ari de choisir entre deux choses : préférait-il se battre en duel contre lui dans l'îlot qui se trouve dans le Súrnadalr et s'appelle Stokkahólmr, ou bien voulait-il lui livrer sa femme ? Il choisit aussitôt de se battre, plutôt que de couvrir de honte et lui et sa femme. La rencontre aurait lieu dans un délai de trois nuits. À présent, le temps passe jusqu'à la rencontre sur l'îlot. Alors, ils se battent, et pour conclure, Ari tombe et y laisse la vie. Björn considéra avoir remporté au combat et la terre et la femme. Gísli dit qu'il préfère périr que de laisser faire cela, qu'il veut se battre en duel contre Björn. Alors, Ingibjörg prit la parole : « Ce n'est pas parce que j'ai été mariée à Ari que je n'aurais pas préféré t'appartenir. Kolr, mon esclave, possède une épée qui s'appelle Grásída et tu vas lui demander qu'il te la prête car elle a la propriété de donner la victoire à celui qui s'en sert dans la bataille. »
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L’esclave réclama son épée, et Gísli ne voulut pas la lui rendre : il lui offrit de l’argent à la place. Mais l’esclave ne voulait rien d’autre que son épée, et ne l’obtint pas. Cela lui déplut fort, et il se jeta sur Gísli : ce fut une grande blessure. En échange, Gísli frappa l’esclave à la tête avec Grásída, si fort que l’épée se brise, mais le crâne en fut fendu, et l’un et l’autre tombèrent morts. (p. 11)
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Gísli frappa en échange avec sa hallebarde, et trancha et la pointe inférieure du bouclier, et la jambe de Skeggi, et dit :

La lame de l'épée a craqué,
Mort à Skeggi.

Skeggi se racheta du champ du duel et alla désormais avec une jambe de bois. Et Thorkell s'en alla à la maison avec Gísli son frère ; les frères s'entendirent fort bien maintenant, et l'on considéra que Gísli s'était fort élevé par cette affaire.
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Cette saga commence alors que le roi Hákon Adalsteinsfóstri régnait sur la Norvège, et elle se passa vers la fin de sa vie. Il y avait un homme qui s'appelait Thorkell ; il était surnommé Skerauki ; il habitait dans le Súrnadalr, et avait rang de hersir. Il avait une femme qui s'appelait Ísgerdr, et trois enfants, des fils : l'un s'appelait Ari, l'autre, Gísli, le troisième – c'était le plus jeune –, Thorbjörn. Tous grandirent à la maison. Il y avait un homme qui se nommait Ísi ; il habitait dans le Nordmoerr, dans le fjord qui s'appelle Fibuli ; sa femme s'appelait Ingigerdr, et sa fille, Ingibjörg. Ari, le fils de Thorkell du Súrnadalr, la demanda en mariage, et elle lui fut accordée avec de grands biens. Il y avait un esclave qui s'appelait Kolr : il s'en alla avec elle [chez Ari]. Il y avait un homme qui s'appelait Björn le Blême ; c'était un berserkr. Il allait par le pays et provoquait les hommes en duel s'ils ne voulaient pas faire à son gré. Pendant l'hiver, il vint chez Thorkell du Súrnadalr.
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