Le livre de
Jean-Marie Apostolidès, édité par Bruno Lalonde (Libraire le livre voyageur), porte le nom de cette cérémonie organisée le 2 décembre 1959 chez
Joyce Mansour, en présence d'
André Breton et d'autres surréalistes : l'artiste
Jean Benoît devait rendre hommage à
Sade, dont le testament n'avait pas été respecté autrefois. Pour cela, il avait fabriqué un costume et prévu de se tatouer au fer rouge, sur la poitrine, les quatre lettres du nom du Marquis.
L'essai de J-M. Apostolidès s'ouvre sur les paroles testamentaires de
Sade : il explique qu'il veut que son corps soit jeté sans cérémonie dans un taillis. Sa famille ne respectera pas ses volontés : de nombreux manuscrits seront brûlés, et il sera enterré religieusement avec une croix sur sa pierre tombale car la famille se souciait des convenances. C'est donc plus d'un siècle après que sa mémoire sera réhabilitée par le groupe des surréalistes.
(...)
Cet essai qui se lit très bien montre donc comment
Sade, au fil des années, a retrouvé sa place et ses lettres de noblesse dans la littérature, et grâce aux surréalistes. Il met aussi en lumière
Jean Benoît, un grand artiste encore méconnu et dont l'oeuvre est stupéfiante, héritier audacieux de celui dont il se réclamait.
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