AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sly


Sly
04 juillet 2010
J'ai voulut lire cette oeuvre car j'avais vraiment beaucoup apprécié "Les exploit d'un jeune Dom Juan" du même auteur. Malgré l'avertissement d'une amie me précisant que la lecture serait plutôt difficile de par son contenu je me suis tous de même lancé.
Et bien, force est d'avouer qu'elle avait tous à fait raison.

Je tien à préciser que ce n'est pas vraiment un livre érotique et vous laisse découvrir cette critique qui résumera parfaitement le contenu.

"Voici une notice aguichante de 1907 citée par Louis Perceau dans sa Bibliographie du roman érotique d'après un catalogue clandestin de l'époque. Voici cette notice, à laquelle on peut supposer, avec Toussaint Médecin-Molinie, qu'Apollinaire a mis la main, sans en être le rédacteur :

"Plus fort que le marquis de Sade", C'est ainsi qu'un critique célèbre a jugé Les Onze Mille Verges, le nouveau roman dont on parle à voix basse dans les salons les plus cossus de Paris et de l'étranger.
Ce volume a plu par sa nouveauté, par sa fantaisie impayable, par son audace à peine croyable.
Il laisse loin derrière lui les ouvrages les plus effrayants du divin marquis. Mais l'auteur a su mêler le charmant à l'épouvantable.
On n'a rien écrit de plus effrayant que l'orgie en sleeping-car, terminée par un double assassinat. Rien de plus touchant que l'épisode de la Japonaise Kilyemu dont l'amant, tapette avérée, meurt empalé comme il a vécu.
Il y a des scènes de vampirisme sans précédents dont l'auteur principal est une infirmière de la Croix-Rouge, belle comme un ange, qui, goule insatiable, viole les morts et les blessés.
Les beuglants et les bordels de Port-Arthur laissent rougeoyer dans ce livre les flammes obscènes de leurs lanternes.
Les scènes de pédérastie, de saphisme, de nécrophilie, de scatomanie, de bestialité se mêlent de la façon la plus harmonieuse.
Sadiques ou masochistes, les personnages des Onze Mille Verges appartiennent désormais à la littérature.
LA FLAGELLATION, cet art voluptueux dont a pu dire que ceux qui l'ignorent ne connaissent pas l'amour, est traitée ici d'une façon absolument nouvelle.
C'est le roman de l'amour moderne écrit dans une forme parfaitement littéraire. L'auteur a osé tout dire, c'est vrai, mais sans aucune vulgarité."
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}