Comme le saumon, je remonte gentiment vers la source :
le Fou d'Elsa,
Elsa,
Les yeux d'Elsa. Les écrits changent, l'amour reste. Ce premier mouvement invente un clacissisme renouvelé pour dire, inspiré des trouvères de jadis et d'
Apollinaire, la dame aimée malgré la guerre, les yeux qui rendent l'oubli possible, l'amour comme acte de résistance à la folie meurtrière. Ecrire de la poésie amoureuse en 1942, c'est cracher à la gueule d'Hitler aussi. La rime, avec laquelle
Aragon s'amuse tant, est française, c'est un bien national qu'on ne peut pas spolier. Laissons donc la parole au poète :
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsales yeux d'Elsales yeux d'ElsaCommenter  J’apprécie         160