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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Autre sortie de cette rentrée littéraire de janvier 2020, Quitter Paris de Stéphanie Arc publié aux éditions Rivages. Quitter Paris, d'accord. Mais est-ce encore possible, et comment ? C'est tout l'objet de ce premier roman !

# La bande-annonce

Vous rêvez d'avoir un chien (un setter roux, vif et soyeux), vous voulez même vivre avec. Mais vous habitez un studio.
Vous adorez courir dans les prés, nager en eau vive, c'est un besoin vital… Au lieu de quoi vous composez avec des piscines bondées, de tout petits parcs et des tas de particules fines.
Vous aimeriez cultiver vos carottes et buller dans les lilas sans participer pour autant au projet de végétalisation urbaine.
Vous vous sentez cerné par les périphériques intérieur et extérieur et, soudain, vous étouffez.
Je partage votre sentiment. Il faut quitter Paris.
Seulement, on ne plaque pas des années d'amours avec la capitale pour un bobtail hirsute…
Ensemble, nous allons trouver un plan.

# L'avis de Lettres it be

D'abord journaliste (Arts Magazine, Première ou encore CNRS, le journal) Stéphanie Arc s'est faite ensuite auteure d'essais (Comment je suis devenu philosophe en 2008, Identités lesbiennes. En finir avec les idées reçues en 2015). La voilà qui s'invite du côté du roman avec Quitter Paris, un premier roman qui avait tout pour séduire à en croire la quatrième de couverture.

Un abécédaire qui commence mais ne se termine jamais, « Je voudrais un chien, je vous assure, je voudrais même qu'on vive ensemble » … Très vite, au bout de quelques pages seulement, difficile de s'y retrouver dans Quitter Paris, ce premier roman de Stéphanie Arc. Mais on se dit que la fraîcheur de ce texte justifie les quelques errements. Alors on continue…

Dans ce Prison Break façon Anne Hidalgo, Stéphanie Arc semble rater la cible. Alors que l'on pouvait s'attendre à tout un développement sur la capitale, que ce soit sous l'angle historique ou moderne, drolatique ou poétique, l'auteure nous offre un enchevêtrement de considérations personnelles qui s'étalent de « Je veux un chien » à « Les provinciaux font la sieste le midi… (mon psy) ». Alors qu'il était possible de croire en une peinture appliquée du Paris d'aujourd'hui, dans ses lumières et ses travers, il n'en est rien. Stéphanie Arc persiste dans une histoire que l'on pense être autobiographique par endroit (?), une histoire morcelée et seulement ficelées autour d'aspirations personnelles peu communicatives (à moins d'habiter à Paris ?), le tout dans un texte malgré tout habité de quelques bonnes idées (ces encarts qui se promènent dans le texte, ces passages canins…). Mais ce sera tout.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Comme le laisse penser l'étoile unique que j'attribue à ce premier roman, je n'ai pas du tout accroché.
Je reconnais à ce texte une bonne dose d'humour et d'ironie, la fraîcheur de l'entreprise et un beau style mais ce n'est pas suffisant pour que je me laisse séduire.
Tout débute par l'envie d'un chien et finit par l'envie d'un chien. Entre les deux, 105 pages de considérations échevelées, fantasques, déjantées, de digressions fourre-tout qui m'ont fait rapidement décrocher. le match Paris/province se conclut par un score nul car finalement, vivre en province n'a pas que des avantages et vivre à Paris n'est pas un tel enfer ou plutôt par le compromis qu'ont choisi de nombreux parisiens ayant les moyens financiers adéquats, vivre à Paris et s'échapper vers sa maison de campagne dès que le besoin s'en fait sentir.
Et pourquoi les titres de chapitre sont en anglais? Sans être une ayatollah de la langue française à tout crin, quel intérêt? Est-ce pour faire "in"? Pas de "big up" pour l'auteur pour le coup!
Et pourquoi ces listes de mots, en tête de chapitre, annonçant les principaux points de celui-ci. je trouve ce procédé stylistique, déjà rencontré récemment dans "Mon bichon" d'Hervé Lozac'h, très artificiel et qui gêne la fluidité de la lecture.
Et que veulent dire ces "TM" en racine carrée de certains mots? Est-ce censé renvoyer à un glossaire, à une explication? Mais de tout cela, point. Curieux!!!
Bref, une découverte décevante mais peut-être une prochaine fois...
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