Je ne suis qu'un espèce de subsitut. Un pansement. Un truc qu'elle peut coller sur son cœur en miettes pour essayer de sauver ce qui reste.
- C’est ta philosophie, n’est-ce pas ? Prendre et peu importe le reste.
Merryn domine mon âme quand je domine son corps.
- Laisse-moi juste… te donner du plaisir. Offre-moi ton corps, mais préserve-toi. Ne me laisse pas approcher. Regarde… regarde-moi m’immiscer dans ta vie. Je le ferai sournoisement. Si tu ne prêtes pas attention, tu ne me sentiras même pas entrer et quand tu t’en apercevras, ça sera trop tard.
— J'ai croisé beaucoup de belles femmes dans ma vie, de tous les genres possibles, mais jamais une qui ne soit comme toi.
Elles ne se rendent pas compte de ce que nous sommes. Ciaràn comme moi. A l'instar de tous les membres Mordret.
Des manipulateurs. Des gens sordides. Des gens qui ne savent pas aimer.
Ce n'est pas un système d'autodéfense qui se met en route, c'est mon système d'autodestruction. Je tente de me dominer. Je tiens tête à cette bête immonde qui croît dans ma poitrine, étendant ses griffes sur ma peau, dans ma chair, dans mon esprit.
Je me perds dans les iris de braises noires de Declan. Je risque de me noyer ou de me consumer, ou bien les deux.
Ses lèvres se posent au coin des miennes et, après en être devenu le détenteur, il ajoute :
— Ne permets à personne d'autre que moi de t'embrasser. Moi et seulement moi.
Il est sublime, élégant et magnétique. Tout chez lui transpire la sensualité, bien que, parfois, il tente de la retenir et de la gouverner. Mais il ne peut pas lutter, elle fait partie intégrante de lui.
J'ai sous mes yeux la quintessence d'un fantasme. La femme libertine et soumise aux désirs que je souhaite créer avec elle, dans le secret de nos draps.