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Critique de EstelleRokweel


Je découvre Arlidge avec ce petit roman (284 pages), et autant vous dire que je vais certainement lire Am Stram Gram d'ici peu !
La maison de poupée est une histoire de séquestration, donc un thriller du genre psychologique.
Ruby n'est pas la première victime, et elle s'en rendra compte bien assez tôt, ce qui la fera passer de la stupeur et l'angoisse à l'effroi total.
Les chapitres sont vraiment très courts, alternant les points de vue du serial killer, des enquêtrices, et de Ruby.
L'enquête est rythmée, menée tambour battant par une Helen Grace aussi brillante qu'imprudente. Les femmes sont d'ailleurs aux commandes dans ce roman, et ce n'est pas pour me déplaire. Elles sont ambitieuses, motivées, volontaires, intrépides, et intelligentes. Parfois épouses, parfois célibataires, parfois mères, bref, des femmes indépendantes et accomplies, combatives.
J'ai beaucoup aimé l'originalité du mode opératoire du serial killer, qui maintient ses victimes en "vie" via Twitter et des sms longtemps après s'être débarrassé des cadavres. Cela fait froid dans le dos. C'est tellement crédible. Ce tueur est très organisé, patient, et particulièrement rusé.
Connaître son enfance m'a d'ailleurs beaucoup plu également, car il a une quête bien réelle bien que perdue d'avance. Une quête plutôt attendrissante en un sens, qui l'humanise malgré ce qu'il inflige à ses victimes. Son mobile tient la route et cela m'a séduit.
Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur de suspense, et je n'oublierai pas son nom.
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