Covenant, tome 3 : Eveil

On ne peut pas reprocher à quelqu’un d’espérer.

— Qu’est-ce que vous faites, tous les deux ? l’interrogeai-je.
Avec un clin d’œil, Deacon quitta la pièce à reculons.
— Oh, sûrement la même chose que mon frère et toi hier soir. Tu sais, il va me faire faire le tour du propriétaire.

Les sentiments forcés finissent toujours en tragédie.

- J'ai peu que les sentiments que j'éprouve ne me soient toujours interdit.

- Joyeuse Saint-Valentin, murmura-t-il.
Aiden me serra contre lui sans plus bouger, et par ce simple genre, il m'exprimait comme aucun mot n'aurait pu le faire à quel point nous étions ensemble dans cette aventure.

- Elle est connectée au Premier.
Le Premier - l'unique raison de mon existence. Mien. La moitié qui me complétait. Il était là, il attendait. Déjà en moi, voyant avec mes yeux, me chuchotant des mots, me promettant qu'il arrivait. Seth. Mon Seth.
Et tous les autres allaient mourir.
Je souris.

je me fiche pas mal qu'elle soit l'héritière en personne du foutu trône d'olympe.

Eprouver de la peur n'est pas une faiblesse, Alex. C'est seulement le signe d'un obstacle que tu dois surmonter.

Pourquoi tout le monde croit que je vais prendre les Catskills d’assaut en mode spartiale?

- Bon, on peut faire ça comme des gens civilisés ou employer la manière forte, dit Hadès, d'un ton tout à fait cordial.
Bizarrement, il avait l'accent britannique.
- Tout ce que je veux, c'est la fille.
Solos repoussa Deacon derrière lui contre le comptoir, et posa tranquillement ses cacahuètes et sa canette.
- Ça ne va pas être possible
Hadès haussa les épaules
- C'est parti pour la manière forte, alors.