Nous sommes d'un pays où l'on ne badine pas avec la foi catholique, mais les excès d'une dévotion terrorisée engendrent des croyances annexes que l'église condamne, mais que l'on perpétue dans des histoires à faire peur, au cours des veillées, et même dans les cabarets, lorsqu'on a un peu trop bu. Après vingt années de service dans la gendarmerie, après avoir oublié ces imbécillités dans la routine pitoyable de chaque jour, chaque heure consacrés à la défense de l'ordre, est-il possible que ces frayeurs d'enfance soient remontées de mon esprit ?
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