— Tu m’aurais dit la vérité un jour ?
— Non. J’avais peur de te perdre en te disant la vérité.
— Et si je t’avais posé la question ?
— Je n’aurais pas pu mentir. Malgré ce que tu penses, je ne te manquerai jamais de respect.
MALENA & LAURENZO
- [...] Et crois-moi, il t’aime et c’est très puissant. Possessivité, jalousie, contrôle, c’est sa façon de s’apaiser. Que tu le veuilles ou non, tu es devenue la seule personne capable de l’achever.
CHARLIE
— Est-ce que tu penses pouvoir m’aimer un jour ?
— Ce que je ressens pour toi est bien plus fort que de l’amour.
MALENA & LAURENZO
Je veux faire ma vie avec Maléna, mais je ne veux pas lui imposer une vie dans laquelle elle ne serait pas pleinement heureuse.
LAURENZO
Je ressens de la fierté en entendant ce terme. Je n’arrive toujours pas à réaliser, mais oui, Maléna est ma copine, ma future femme, elle est à moi.
LAURENZO
À mes yeux, elle est la plus belle femme au monde et elle est à moi, rien qu’à moi, pour toujours.
— Tu es de loin le plus beau garçon que j’ai eu la chance de rencontrer, Laurenzo.
— Tu n’en rencontreras pas d’autres, dis-je en montant sur le lit.
— Ça me convient, j’ai déjà le plus beau de toute façon.
— J’ai besoin de toi, dis-je contre sa peau.
Ou plutôt, j’ai besoin de me perdre dans la chaleur de son corps pour réaliser
qu’elle est en vie, que je suis libre, et qu’un futur à deux nous attend.
— Est-ce que ça veut dire que nous sommes en couple ?
Sa phrase m’arrête dans mon geste, je pensais avoir été clair la dernière fois.
Je relève la tête et plonge mon regard dans ses magnifiques yeux bleus.
— Je pense sincèrement que tu es la femme faite pour moi.
Je me surprends à chaque fois, je n’ai jamais mis mon cœur à nu, mais c’est
la deuxième fois que je le fais avec Maléna.
— Ça ressemble fortement à une demande en mariage, répond-elle en riant.
Je suis plus que sérieux.
— Tu es trop jeune pour l’instant, mais un jour on se mariera. En contrepartie, il faut que tu me promettes de ne jamais me quitter.
Je sais que ce que je viens de lui dire fait de moi quelqu’un de faible, je viens de lui révéler ma plus grande peur : être abandonné.
Quand elle m’aperçoit, elle court immédiatement vers moi et se jette dans mes bras. Elle encercle ma taille avec ses petits bras et pose sa tête contre mon torse. Elle ne montre aucune hésitation, même quand elle sent l’holster sous ma veste.
[…]
- [...] j’ai eu la peur de ma vie, Laurenzo. J’ai eu tellement peur pour toi, peur qu’il ne t’arrive quelque chose, je ne veux pas te perdre.
Oui, elle est effectivement en train de pleurer.
Elle resserre davantage sa prise autour de ma taille et je passe également mes bras autour d’elle pour la rassurer.Son buste est désormais collé à mon
flingue, mais elle n’essaye pas de se dégager.
Elle ne veut pas me perdre. Elle est comme moi, elle ressent la même chose
que moi, nous avons besoin l’un de l’autre.
— J’ai ressenti la même chose quand je ne t’ai pas trouvée après la fusillade.
Mais ce n’était pas seulement de la peur, c’était plus que ça, j’étais terrifié, totalement angoissé, deux sentiments que je n’avais encore jamais ressentis. Je ne les ressentirai plus jamais, je vais la protéger, elle sera en sécurité avec moi, jamais plus je ne prendrai le risque de la perdre.
J’ai besoin de la voir, de la serrer contre moi, j’ai besoin de réaliser qu’elle est bien vivante.
LAURENZO
Maléna ne peut pas mourir, elle doit rester avec moi jusqu’à la fin de ma vie, je dois mourir avant elle, cela ne peut pas se passer différemment, je ne pourrais pas vivre sans elle.
LAURENZO