AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Litteraflure


C'est le genre de roman foutraque qu'on encense dans la @novabookbox. Normal, c'est presque de la bande dessinée réduite en prose. Il est clair que Jean-Luc A. d'Asciano ne s'est jamais remis des trouvailles et des dialogues d'un Michel Audiard ou d'un Frédéric Dard. Il n'aspire qu'à s'en rapprocher. Il y parvient parfois (ex : pages 84, 92, 116, 119). Mais un bouquet de bons mots ne suffit pas à faire un feu d'artifice. le roman démarre pourtant sur de bonnes bases avec un héros atypique bien campé (le tamanoir), des personnages secondaires au caractère trempé dans le truculent et une intrigue prometteuse sur fond d'arnaque au RSA. Et que dire du décor ? le cimetière du père Lachaise, si propice au mystère et au mystique, est le cadre idéal pour des embrouilles d'envergure. Mais sans crier gare, l'auteur nous embarque dans une histoire abracadabrante, où le fantastique confisque au réel sa part de poésie. J'ai pensé un instant qu'on retrouverait la magie du roman d'Anatole France, La révolte des anges, dans une version plus noire et plus contemporaine, dans une langue libre et déliée qui n'aurait pas nui. Mais non, l'auteur va jusqu'au bout de son délire potache, à la sauce Marvel. Il se fait plaisir l'animal : il le révèle d'ailleurs dans ses remerciements (de grâce, arrêtez de nous dire pourquoi vous écrivez !), avouant que son roman est né d'un pari entre potes. Sans moi.
Bilan : 🔪
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}