Une question d'orgueil

... l’exception anglaise,... où les traîtres ordinaires finissent en prison, les traîtres gentlemen dans les clubs...

(page 158).

On dit que les rêves recèlent des éclats de réalité, on les appelle "les restes du jour".

La fiction prend le relais de la biographie quand l'exactitude ne suffit plus à la manifestation de la vérité.

A quel âge sommes-nous nés, où et dans quelles circonstances, cela seul compte.

Ce soir j'ai l'esprit tellement embrouillé que je confondrais Spinoza avec Hispano-Suiza.

...la scène littéraire est un conservatoire de haines récentes...

Il comprit alors ce paradoxe en fonction duquel les gens détestent,méprisent ,haissent un traitre à proportion de leur fascination pour la trahison.

Et si j'avais affaire à un faussaire? Mais chacun n'est-il pas le faussaire de l'autre dès lors qu'il interprète ses paroles? Il ne peut en être autrement puisque chacun d'entre nous comprend à sa manière ce qu'il entend.

La société n'a pas fini de méditer sur le danger que représente l'excès d'hommes éduqués en son sein. Que dire alors lorsque s'y mêle l'amertume née du sentiment de déclassement? (p.234).

L'orgueilleux, selon Pascal apparaît comme celui qui se voile la face sur ses propres misères et révèle celles de la société pour mieux prétendre s'élever au-dessus d'elles.