Wolf me pointe du doigt, il me fait face dans l’entrée de mon appartement, tellement grand, tellement en colère et imposant. Il me ferait presque peur avec cette rage qui l’anime.
— Non, je ne sais pas ce que c’est. Non, je ne suis pas un prince charmant, et non, je ne fais rien comme il faut. Je te jette, je te fais de la peine pour te protéger au lieu de tout t’expliquer en douceur, je te traite comme la pire des merdes parce que ça m’amuse nos petits jeux. Je ne suis pas le genre à te courir après, je ne serais pas le mec tendre et aimant, qui sera tout mielleux et gentil. Je ne serais rien de tout ça.
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Mais si j’avais su que ce serait la seule fois au monde, où le roi des connards abattrait ses cartes l’espace de quelques heures pour devenir le valet de cœur, j’en aurais davantage profité.
J’ignore mon frère. Il a décidé d’être un pénible aujourd’hui. D’habitude, il ne m’aurait rien dit, mais avec Dawn, il a toujours voulu faire le justicier.
J’entends déjà cette petite voix hurler : super, Ludwig ! Le costume rose collant, le poing en l’air avec son fouet et ses phrases de grand justicier !