La venin, tome 4 : Ciel d'éther

Cette série BD approche avec ce tome 4 de son terme. Il est grand temps…

Car le contexte western d'origine, avec un personnage féminin fort, a évolué en une histoire de vengeance qui se fait répétitive, avec en plus des secrets de famille pas biens clairs, ni vraiment utiles.
Dans ce tome la Venin a atteint New-York où elle s'essaye comme meneuse de revue de cabaret. Si elle finit par retrouver des membres de sa famille, sa vengeance l'anime toujours. Enfin presque, parce que, sortez les mouchoirs, la petite est amoureuse. Et ce alors même qu'elle allait s'attaquer au plus gros morceau de sa liste de cibles à dégommer.

Le scénario fait dans le confus. L'histoire est tellement emberlificotée qu'elle en devient impossible à suivre sans reprendre tout depuis le départ. Les agents de Pimkerton s'en sortent mieux que le lecteur moyen, car eux deviennent à la fin de cet épisode que la demoiselle finalement n'est pas si mal. Quant à l'indien qui la suit, on ne sait plus trop quoi en penser. Bref, c'est le bazar.

Voilà une BD qui donnerait l'envie de repartir sur les fondamentaux de ce genre de récit : le comte de Monte-Cristo de Dumas par exemple...

Arrivée à New-York, Emily continue son dessein de vengeance. Cette fois-ci, rien ne se passe comme prévu et les révélations vont la déstabiliser.

J'ai apprécié les retours sur le passé d'Emily qui expliquent comment elle en est arrivée là mais pour le reste, je suis assez déçue.
Cette histoire commence franchement à devenir un peu trop surfaite. Il y a un manque de cohérence et le dynamisme de départ, qui était appréciable, donne un côté bâclé à ce quatrième tome.