Vous pourriez les détacher et leur mettre des couvertures sur le dos, pour que vos hommes ne les voient pas dans cette tenue.
Mais ça ne fait pas de toi mon père, juste un géniteur. Un père, c’est celui qui reste, qui vous élève et vous fait grandir. Pas celui qui s’enfuit avec votre mère pour la garder pour lui seul, et qui vous abandonne dans la nature comme un vulgaire bout de chiffon.
J’avais accompagné mon père dans un voyage d’affaires. Il voulait ouvrir un nouveau comptoir de coton sur le port de la Nouvelle-Orléans et il avait trouvé un vendeur. Un soir, il m’a emmené dans une maison close afin que je perde mon pucelage. Les pères aimaient beaucoup faire ça à cette époque. Une fois entré, je suis tombé en pâmoison devant ta mère, et lorsque j’ai dû choisir, je n’ai pas hésité un instant. C’est une fois dans la chambre que j’ai hésité. À cet âge, je ne connaissais rien à l’amour, et encore moins à la sexualité. Heureusement, elle a trouvé les mots pour vaincre ma timidité. D’ailleurs, on a passé plus de temps à parler, cette nuit-là.
Quant à mes idéaux, ils n’ont pas été dévoyés par toutes vos manigances. Je continuerai à me battre pour que ce monde devienne meilleur ! il y a un prix à payer quand on a les mains souillées de sang. Moi, ce prix, j’ai toujours été prête à le payer. Vous ne serez sûrement jamais inquiétés par la justice. Alors je vous laisse avec votre conscience.
Je voudrais que tu finisses la formation de cette jeune fille. Je lui ai appris à monter à cheval, le maniement des armes, mais il y a des choses auxquelles je ne comprends rien. Comment s’habiller, se coiffer, comment changer d’apparence pour se fondre dans la masse et disparaître quand elle le voudra… Tous ces trucs que connaissent les femmes, quoi !
Merci à tous ceux qui m’ont fait rêver de western depuis l’enfance, tous les auteurs italiens de fumetti, Sergio Toppi, Paolo Eleuteri Serpieri et Ivo Milazzo en tête. Merci aux maîtres du western français, Jean-Michel Charlier et Jean Giraud pour leur saga Blueberry qui m’a marqué au fer rouge, et autres auteurs, Greg et Hermann, Christian Rossi, Olivier TaDuc, Tiburce Olger, Dominique Bertail, Mathieu Bonhomme, etc. de continuer de m’inspirer et de me faire rêver de l’Ouest. Merci à tous ces réalisateurs américains, de John Ford à Sam Peckinpah, en passant par Michael Cimino, et au maître du western spaghetti Sergio Leone et son compère Ennio Morricone pour leurs masterpieces Il était une fois… dans l’Ouest, La révolution et En Amérique. Merci à François Desmots pour la superbe réplique de Colt 1860 Army offerte lors de la dédicace du premier album, et qui m’a beaucoup servi de modèle sur ces cinq albums. – Laurent Astier.
Vous m’avez honoré à maintes reprises de votre généreuse hospitalité et de votre bonne volonté. Aujourd’hui, j’ai une satisfaction supplémentaire en accueillant les représentants étrangers qui ont contribué au succès de cette exposition. Les expositions sont les horloges du progrès. Elles enregistrent l’avancement du monde. Notre engagement commun a fait triompher les arts, les sciences, l’éducation et la manufacture. Les inventions modernes ont rapproché des peuples et leur ont permis de mieux se connaître. Les divisions politiques existent, mais les distances ont été effacées. Les produits sont échangés comme jamais auparavant. Nos navires au drapeau étoilé seront des messagers de paix et d’amitié. Nous devons construire le canal isthmique qui unira nos deux océans. Que Dieu apporte sa bénédiction à tous les peuples de la Terre !
Se battre à haute voix est courageux, mais je sais, ô valeureux, celui qui charge en son cœur la cavalerie du malheur.
J'ai fait coïncider mon ambition et ton désir, comme le candidat avec le peuple lors d'une élection.
William, tu ne m’as pas encore tout dit… Mais je saurai te faire avouer toute la vérité !