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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai l'objectif cette année de découvrir des petits éditeurs (entendre par là des éditeurs qui changent des fameux Gallimard, Robert Laffon, etc…). Chose faite ici avec Nous entrerons dans la lumière de Michèle Astrud édité Aux Forges de Vulcain reçu dans le cadre d'une Masse Critique Babelio. Je trouve que la ligne éditoriale de leurs derniers romans est agréable à regarder. Les différentes couvertures et l'édition sont soft et moderne et avec des couleurs plutôt sympathiques.

Dans ce roman, nous suivons le parcours d'Antoine, ancien professeur, et de sa fille, Chloé, internée dans une institution adaptée suite à un événement qui l'a laissé brisé et complètement traumatisé. Chloé est une jeune adolescente qui souffre de troubles de mémoires et a, fréquemment, des comportements autodestructeurs. La mère est peu présente dans le roman, nous la rencontrons seulement via quelques appels téléphoniques. Dans cette famille règne culpabilité et une certaine peur du futur. Pour ne pas améliorer cela, nous suivons nos différents personnages dans un environnement assez particulier. En effet, Nous entrerons dans la lumière est un roman d'anticipation (au futur particulièrement proche). le monde est ravagé. Sans que l'on sache véritablement les causes, nos deux protagonistes vivent dans un monde où la chaleur et la sécheresse sont omniprésentes. Toute institution politique a l'air d'avoir disparu et la loi du plus fort règne.

Antoine est un personnage qui se laisse vivre au jour le jour et ne cherche pas à améliorer ses conditions de vie. Tout le monde autour de lui s'évade vers d'autres continents où la vie semble meilleure, mais lui ne cherche pas à s'échapper. Antoine occupe son temps à prendre des photos des paysages désolés et des habitants, la photographie ayant toujours été sa passion. Ce qui va chambouler un peu cette routine c'est l'appel de Sonia, ancienne amie et amante d'Antoine et documentariste plus ou moins célèbre qui souhaite le revoir en hommage aux années passées ensemble et en vue de faire un documentaire de leurs retrouvailles. En vue de la retrouver, Antoine et Chloé entreprendront un voyage dans cet univers où le danger semble partout et où personne n'inspire confiance.

Ce roman a été une bonne surprise. On découvre les personnages et leurs histoires au fur et à mesure du roman. Les différents personnages que l'on croise lors du voyage sont tout autant énigmatiques que nos deux protagonistes et cela a été agréable d'assembler les différents indices donnés par l'auteur pour comprendre le passé et les volontés de ses différents personnages.

le fait que l'auteur donne peu d'éléments sur le monde dans lequel vivent nos personnages a été assez déconcertant au départ mais finalement j'ai beaucoup aimé l'ambiance que cela donné. Au final, c'est assez difficile de donner un genre à ce roman car j'ai quelques difficultés à le placer en roman d'anticipation (ou en science-fiction) tant on ne retrouve pas du tout l'ambiance des romans de ce genre. Nous entrerons dans la lumière est un roman assez singulier, ce qui fait que l'on a du mal à prévoir ce qu'il peut se passer pour nos personnages. Est-ce une guerre ou une catastrophe naturelle qui a tout chamboulé ? L'auteur nous dissimule quelques indices sans pour autant nous donner de réponse claire et c'est donc au lecteur de faire le détective.

Outre l'ambiance particulière du roman, j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteure, que j'ai trouvée particulièrement poétique. Nous entrerons dans la lumière est donc une bonne surprise et je n'ai rien à lui reproché tant il est original et ne ressemble à aucun autre roman que j'ai pu lire.
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Oui, je sais ce que vous allez dire, il a dealé avec Les Forges de Vulcain… vu que j'en ai encore un en stock, je ne nierai pas. Mais il faut dire que cet éditeur est trempé dans un excellent acier… du fer forgé, bien évidemment.

On est ici plutôt dans le roman d'anticipation. Antoine vit seul dans sa maison. Autour de lui, une société exsangue survit dans un environnement desséché où l'eau est un des derniers enjeux avec l'électricité et la préservation des personnes. Des bandes de jeunes, violentes, régentes des parcelles de ville, dominent des zones où il ne fait pas forcément bon s'aventurer. Et pourtant Antoine s'y rend et photographie les lieux et les gens qu'il croise. Il déambule ainsi au milieu des édifices publics laissés à l'abandon, dont l'ancien établissement scolaire où il était professeur avant le drame vécu par sa fille et dont il se sent responsable.

Chloé, 17 ans, est internée depuis l'âge de 8 ans. Que s'est-il exactement passé ? Pourquoi Antoine se sent-il responsable ? Je ne vous le dirai pas même si cela se devine et se sait rapidement. Là n'est pas tant l'intérêt du livre.

Le propos le plus intéressant du livre repose dans la question du souvenir. Chloé ne se souvient de rien ou feint de ne pas se souvenir. Antoine photographie le monde qui l'entoure pour en laisser un témoignage à sa fille. La femme d'Antoine a « abandonné » mari et fille pour aller s'installer aux Etats-Unis et avoir un travail suffisamment lucratif pour pourvoir aux besoins de sa famille : par cette fuite elle marque son besoin d'oublier. Antoine, par un concours de circonstances issues tout droit de son passé, se retrouve à quitter son domicile en emmenant sa fille (dont l'institut psychiatrique doit fermer faute de moyens humains et financiers) pour partir sur les traces de la filmographie de son amour de jeunesse devenu documentariste à succès et décédé brutalement. Là aussi, on retrouve ce besoin d'aller chercher les traces du passé pour les protéger, les sauvegarder.

Mais était-ce vraiment mieux avant ? N'y a-t-il donc rien à sauver dans ce monde qui vit sous la coupe d'un climat déréglé ? N'y a-t-il de survie possible que dans la fuite ? Antoine et Chloé vont devoir s‘inventer un futur : tisser une nouvelle relation entre eux qui passe par le regard extrêmement tendre et pourtant réaliste que porte l'un sur l'autre, refonder une nouvelle société, un nouveau microcosme mais pas seuls… Dans un monde que l'on sent en déclin, c'est finalement l'humain qui prend le dessus et permet de fonder quelque espoir en l'avenir.

La déstructuration du paysage urbain laissé à l'abandon et admirablement décrit par Michèle Astrud force ces néo-pionniers à envisager leur survie en dehors de cet urbanisme, dans une sorte de retour à la terre salvateur.

La lumière symbolise cet espoir en un avenir, nous n'irons pas jusqu'à le qualifier de meilleur, possible. C'est la lumière des phares, c'est la lumière des levers de soleil, c'est la lumière des caméras qui projettent des films sur l'écran. La lumière est symbole de vie, de renouveau. Elle est limpide comme le texte de Michèle Astrud qui demande un temps d'adaptation avant de pouvoir pleinement l'apprivoiser.

Lien : http://wp.me/p2X8E2-Am
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'ai eu très envie de lire ce roman car j'avais beaucoup aimé l'écriture de « le jour de l'affrontement ». C'est un roman post-apo, mais si près de nous que cela s'en est effrayant. On pourrait se dire que si on continue comme ça on verra se produire les catastrophes annoncées. Mais ce n'est pas un roman moralisateur, Michèle Astrud pose juste son histoire dans un contexte dévasté.

Le réchauffement climatique est tel que des infrastructures sont détruites, le sirocco et les tempêtes viennent balayer les villes. Les gens sont contraints à partir. de nos jour l'immigration climatique existe mais elle est loin de chez nous, on ne réalise pas. Mais dans cette histoire c'est ici à notre porte que commence le désastre.

Nous sommes dans un environnement hostile où les gens ont dû partir laissant derrière eux leurs biens matériels. Mais quelques uns restent dans ce chaos. Pour aller où ? Pour faire quoi ?

Dans cette ambiance, on va suivre un personnage qui se débat avec ses propres démons et sa fille de 17 ans qui va devoir affronter l'extérieur et une nouvelle vie.

On a des effets miroirs dans la narration on a des reflets du passé dans le présent et inversement. On a aussi cette relation père/fille, mémoire/ oubli, intérieur/extérieur, culpabilité/rédemption.

Le futur reste obscur, on est dans la survie dans le présent. L'avenir du narrateur est assombri depuis longtemps.

On est à la croisée des chemins. le narrateur vit avec les conséquences des choix passés mais maintenant que sa fille, une adolescente, doit prendre sa vie en main, la vie de son père va être bouleversée. Elle va le forcer à faire tomber la carapace derrière laquelle il se voilait la face.

C'est Chloé, la fille, qui va le mettre au pied du mur et le forcer à ouvrir les yeux et à bouger pour sortir des ténèbres. Mais tout ne va pas aller de soi avec le passif de Chloé.

Le fait qu'Antoine le protagoniste soit un vidéaste/photographe amateur incite le lecteur à regarder au-delà de l'apparence. Reconstruire une réalité. Sa fille lui demande de la regarder directement mais il lui répond qu'il ne peut pas qu'il a besoin du filtre de l'appareil pour vraiment la voir avec le cadre modifié. le lecteur lui aussi mets les personnages dans ce théâtre de marionnette. Je suis incapable de dire si les personnages sont sympathiques où pas. Ils sont trop dans leur bulle.

C'est un roman sur l'absence, absence de repères, de l'épouse/mère, de l'eau, de moyens, de relations avec les autres, d'informations.

Ce roman me fait penser à une poupée Russe on va de l'infiniment intime – au fond de l'âme du narrateur- à l'infiniment général.

Le côté onirique contribue à comprendre les mécanismes mentaux du narrateur.

Je ne vous parle pas des autres personnages qui vont venir influer dans leur trajet afin de vous laisser des surprises.

J'ai beaucoup aimé aussi l'idée d'immobilité et mobilité … physique ou mentale.

Un roman très riche, qui aborde trop de sujets pour les résumer ici en quelques mots. Michèle Astrud a une belle écriture que j'ai eu plaisir à retrouver. On y retrouve bien l'esprit des Forges de Vulcain et leur niveau d'exigences. [...]
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Le monde n'est plus qu'aridité, désert qui avance et entraîne avec lui les calamités habituelles, disparition de l'eau douce, des animaux, des forêts et des plantes. Sommes-nous au Sahel, avec ses images de dromadaires desséchés, de puits taris et d'enfants étiques, accrochés aux jupes de leurs mères qui fuient la mort ? Vous savez, ces images qui nous font soupirer « Pauvres gens » et reprendre un peu de fromage avec un verre de vin.
Non, nous sommes en France, au XXIe siècle et c'est d'une famille française qu'on nous parle : d'Antoine, professeur qui a démissionné de son poste et perdu la garantie de l'emploi, de sa femme Louise, partie très loin, aux USA sans doute et qui envoie de l'argent tous les mois, de Chloé, jeune fille de 17 ans enfin sortie de son asile pour enfants perdus (Peter Pan n'est pas loin, sous les traits d'Antoine) où on l'a mise « pour son bien » (dixit sa mère) après une agression d'une violence inouïe quand elle n'avait que neuf ans et qui a ravagé son corps et son esprit.

Et l'exode commence à travers la France vers Saint-Nazaire où un hypothétique bateau doit emmener le père et la fille vers un monde meilleur. Ils ont pour tâche de sauver les documents écrits et filmés et tout le matériel de cinéma de Sonia, ancienne amie d'Antoine devenue documentariste célèbre et morte récemment. Sa secrétaire-cousine-amie (amante?) insiste pour qu'Antoine fasse oeuvre de sauvetage de ce bien précieux.

Roman de mort et de misère, prémonitoire ou juste dans l'air du temps, roman où l'on sauve des documents avant de sauver une enfant, où se développent le chacun-pour-soi et la violence forcenée pour survivre, roman où il est important d'être le passeur d'images et de souvenirs quand il ne reste plus rien. Roman surtout où un père et une fille se retrouvent, se ré-apprivoisent et sont enfin prêts à partager un semblant de bonheur et une grande complicité, après l'horreur du viol, l'horreur de l'enfermement, les violences et la peur.

De beaux moments d'écriture sont là, des éclairs cinématographiques où les couleurs et la lumière jouent le premier rôle, de petits moments de magie qui viennent apporter l'espoir, peut-être, d'un happy end.
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La canicule s'est installée, l'eau devient une denrée rare et les populations sont quasiment livrées à elles-mêmes. Les gens fuient s'ils le peuvent, mais pour aller où ? Dans ce climat de plus en plus hostile, Antoine essaie de survivre. Il photographie ce pays en déliquescence. Il rend visite à sa fille placée en institution. Il laisse son esprit vagabonder, suivant le courant dans lequel les événements le jettent. Ses souvenirs s'emmêlent, ses aspirations également.
Au début, l'atmosphère est très pesante. Un relent de nausée flotte dans l'air alors qu'on apprend à connaître les personnages et on ne sait pas trop où l'auteur nous emmène. Dans ce roman d‘anticipation, ce n'est pas l'Apocalypse en marche qui importe, mais l'aventure humaine d'un homme et de sa fille, êtres fragiles jetés en pâture à la vie. Antoine est homme passif, voire soumis, qui malgré son idéalisme avait tendance à fuir, à rester en dehors de sa propre existence. Il aimerait bien faire, mais toute sa vie il est demeuré tiède, a évité de vivre ses rêves pour ne pas être déçu. Chloé, quant à elle, est restée enfermée une bonne partie de son exisence. Elle a grandi sans repères, mais elle veut vivre. La fille est abîmée, mais c'est le père qui est perdu. Ce roman est celui de leur reconstruction alors que tout s'écroule alentour. Il s'agit plus de psychologie que de survie. Si vous voulez du post-apo, passez votre chemin.
Antoine m'a longtemps mise mal à l'aise. Il observe, agit peu et, de mon point de vue, ne s'intéresse pas à ce qui est réellement important. Il se laisse porter, ses choix n'en sont jamais vraiment. Puis, surtout, j'étais en colère contre ce père négligeant qui n'assume pas ses responsabilités.
Quant à Chloé, personnage fluctuant s'il en est, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle plus qu'à son père. Elle oscille entre l'enfant capricieuse et la jeune femme bien trop mâture pour son âge. Elle est intelligente, un brin manipulatrice. Elle garde en elle beaucoup de rancoeur. C'est un personnage complexe, très bien mis en scène.
La façon dont ces personnages sont exploités peut surprendre. On adhère ou pas. Pour moi, c'est une rencontre ratée, même si j'apprécie en général les récits initiatiques très axés sur la psychologie. Néanmoins, ce roman possède de nombreuses qualités. le style est parfois très onirique, donnant l'impression que l'on peut se réveiller à tout moment. L'auteur a su rendre son récit visuel, voire photographique, tout en laissant filtrer les émotions. L'écriture est poétique et intimiste. Les souvenirs des personnages mijotent à la chaleur de ce monde déclinant tandis que l'on voyage à leurs côtés, entre espoir et renoncement. le road trip commence assez tard, mais ce n'est pas important. le récit est initiatique même dans l'immobilisme des personnages.
Il est toujours difficile d'expliquer à quel point un roman est bon quand on ne l'a pas aimé soi-même. C'est pourtant le cas pour celui-ci. La faute m'incombe. Cette lecture m'a souvent dérangée, parfois découragée. La réflexion sur la manipulation de la mémoire et des souvenirs, l'aspect très onirique de certaines scènes, m'ont beaucoup plu, mais pas la personnalité des personnages qui pourtant sortent des sentiers battus. Je n'ai pas cru à leur relation chaotique ni à leur histoire et j'en suis désolée car ce roman mérite de trouver son lectorat et d'être apprécié à sa juste valeur.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Apocalypse Now !
La découverte d'un ouvrage de Michèle Astrud est toujours une surprise. Dans ce roman elle nous transporte dans un monde d'apocalypse, proche de sa fin.
Le monde est à l'agonie, Antoine Pitou vit dans un quartier déserté par ses habitants, ils ne sont plus que deux dans la rue. Sortir est une aventure, une épreuve de survie. Il a démissionné de son poste d'enseignant, son épouse est partie pour un monde plus civilisé, elle lui téléphone et espère qu'il vienne la rejoindre avec Chloé, leur fille. Mais celle-ci, suite à un choc émotionnel, est en institution depuis de nombreuses années, ce qui lui donne un prétexte pour rester où il est. Mais l'institution va fermer, donc il va retrouver la garde de sa fille, chose qui risque d'être problématique au vu des conditions de vie qui sont les siennes.
Il reçoit un jour un appel téléphonique de la part de Sonia, qu'il a fréquenté naguère, il y a très longtemps. Sa secrétaire lui annonce qu'elle tente d'organiser une exposition consacrée au travail cinématographique de celle-ci. Elle espère mettre sur pied une rencontre entre Sonia et des personnes l'ayant côtoyée. Mais Sonia décède subitement et mystérieusement, comme beaucoup de gens à l'heure actuelle. Au téléphone, sa secrétaire demande à Antoine d'aller dans la maison de famille de son amie et de prendre le maximum de documents avant qu'ils ne soient détruits. Ce n'est pas loin, une centaine de kilomètres, mais les transports n'existant pratiquement plus, l'idée est séduisante mais quasi irréalisable, surtout que dorénavant Chloé vit avec lui !
Et il doit surmonter un mal chronique… la peur. Et affronter une autre vérité qu'il a toujours voulu cacher, mais que Chloé redécouvre. Elle se souvient petit à petit, le pourquoi de son amnésie, de ces années dans cette institution…
Et le voyage se poursuit de plus en plus périlleux, il ne reste plus grand-chose de notre civilisation, la loi du plus fort est la seule qui subsiste encore.
Deux personnages principaux dans ce livre : Antoine Pitou et sa fille Chloé, qui entreprennent un long cheminement, se redécouvrir dans un voyage périlleux.
Deux voix, Louise, l'épouse et mère, partie ailleurs, la secrétaire, parente et amie veillant à la sauvegarde de l'oeuvre de Sonia.
Une ombre resurgit du passé, Sonia, amour de jeunesse, ayant réussi dans le monde du documentaire cinématographique.
J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai toujours été un amateur de ce que l'on nommait dans ma lointaine jeunesse, les romans « d'anticipation », qui pratiquement toujours décrivent un univers qui se meurt.
Celui-ci est particulièrement réussi, le réchauffement climatique a fait des ravages, fournaise et sécheresse font des dégâts, le pétrole manque et l'eau aussi.
Une belle écriture, très agréable avec des descriptions très réalistes qui, malgré tout, font froid dans le dos.
Elle ne sera pas belle, la vie…
Lien : http://eireann561.canalblog...
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