auto-objectivation : « le fait, notamment chez les femmes, d’adopter un regard extérieur sur son corps, de le traiter comme un objet décoratif ou sexuel, plutôt que de le considérer comme étant un moyen de ressentir des sensations corporelles »
[…] je me souciais plus de ce à quoi je ressemblais, plutôt que de ce que je ressentais
nous sommes « trop » uniquement dans le regard des gens qui ne sont « pas assez »
Être féministe c’est d’abord penser par soi-même, ce qui suppose de se penser soi-même comme une personne autonome, un être humain libre et non comme une femme relative à un homme, -defi- ni socialement par rapport à lui, -fille, épouse, sœur, mère- , ce qui est caractéristique de la tradition machiste où le masculin est la référence - Florence Montreynaud
FAIRE DE SON MIEUX: QUE PEUT-ON VRAIMENT EXIGER DE PLUS QUE CELA ?
Mais d'où cette inégalité provient-elle ?
L'argument qui revient le plus, et qui est le plus communément invoqué par celles et ceux qui n'ont, en réalité, aucune connaissance sur le sujet, c'est que l'homme serait naturellement plus fort que la femme.
Tiens donc. Ces personnes ignorent une réalité pourtant majeure, mise en lumière par Vincent Dussol dans son ouvrage La Domination féminine. Réflexion sur les rapports entre les sexes: le chromosome X, le chromosome du sexe fémi nin, est apparu dans la nature bien avant le chromosome Y, le chromosome de sexe masculin. Pendant des millions d'années, le chromosome X était le seul chromosome du vivant, il se reproduisait par un procédé de sépa ration puis de réplication à l'identique. Le chromosome Y a fini par émer ger, environ cent millions d'années plus tard : c'est une dégénérescence du chromosome X - une version moins aboutie, moins performante, qui porte quarante fois moins de gènes que le chromosome X. À date, cette inégalité naturelle entre les chromosomes perdure : selon le professeur de biologie Bryan Skyes, le chromosome Y est loin d'être aussi > que le chromosome X.
Aime-toi assez pour ne pas te satisfaire de moins que ce tu mérites.
La vie n'est pas une compétition.
Le patriarcat prospère sur nos insécurités.
On va attendre de nous que l'on se maquille, sinon on sera jugée "négligées" ; mais pas trop, sinon on sera traitées de "pots de peinture".
On ne doit pas pas trop manger, pour correspondre au standard de la minceur ; mais quand même assez pour ne pas être traitées de "squelettiques".
On doit s'habiller de manière féminine, mais pas trop, sinon on ne sera pas prises au sérieux.