Lu en version originale il y a un an, ce second tome de la saga des Florio a été récemment offert en traduction à mon épouse et je peux désormais m'y consacrer.
La construction reste la même : avant chaque chapitre une courte mais intéressante introduction reprenant les événements historiques survenus durant cette période en Sicile, suivie de la relation des faits concernant la famille Florio.
J'ai beaucoup aimé ces deux pages d'introduction qui nous permettent de bien saisir le contexte historique et politique dans lequel la famille Florio s'est développée.
Ce second volet de la saga débute avec la mort en 1868 de Vincenzo Florio, c'est à présent à son fils Ignacio, 30 ans qui prend les rênes de la maison. Il va continuer à la développer et malgré nombre d'obstacles en faire une des plus grandes entreprise d'Italie. Il a toutes les qualités pour y arriver : un esprit d'entreprise, la force de travail et en même temps, un profond respect pour les hommes qui travaillent pour lui.
Tout a un revers : sa vie de famille passe après, sa vie sentimentale également.
Stefania Auci continue dès lors a s'attacher aux femmes : la mystérieuse Française connue à Marseille, abandonnée car pour porter la famille au zénith il lui fallait épouser une aristocrate, et bien entendu cette dernière, Giovanna d'Ondes Trigona, ainsi que Franca sa belle-fille. L'autrice excelle à nous les décrire.
Dans les dernières pages de l'édition française, se profile déjà le déclin de la famille, Ignazziddu n'a pas l'envergure de son père et de ses ancêtres. Nous le vérifierons dans le troisième tome.
J'ai aimé toute cette histoire des Florio, passionnante depuis son arrivée pauvre à Palerme jusqu'à sa ruine, je reviendrai sur cet épilogue lorsque mon épouse recevra le dernier tome.