AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Personne ne meurt à Longyearbyen (63)

Ta gueule de végétarien anémique.
Commenter  J’apprécie          20
« Ça voulait dire qu’il n’y avait plus aucun endroit sûr. Que le mal pouvait atteindre tous les recoins du pays. Qu’elle ne pouvait pas y échapper. Que sa fuite vers le nord avait été dérisoire. »
Commenter  J’apprécie          10
Bientôt plus personne n’ira s’esquinter la santé à chasser la baleine pour trente couronnes le kilo. On a eu besoin de nous. On a nourri la Norvège. On a nourri l’Europe. Et aujourd’hui, on nous considère comme des monstres parce qu’on pêche quelques baleines.
Commenter  J’apprécie          10
Les attaques d’ours étaient rares au Svalbard. Surtout les attaques mortelles. Mais les contacts avec eux devenaient de plus en plus fréquents dans l’Arctique. À cause du réchauffement climatique, d’abord. Chaque année, la banquise reculait et la chasse au phoque se complexifiait pour les ours polaires. Ils avaient donc tendance à s’approcher de plus en plus des endroits occupés par les humains pour y trouver de quoi se nourrir. Et puis il y avait le tourisme, en plein essor dans l’archipel, qui amenait des hordes de curieux au cœur de leur territoire.
Commenter  J’apprécie          10
La lumière du jour était encore assez forte pour qu’on aperçoive les orques sous l’eau. Alors qu’il nageait vers elles, un son monta soudain, qui devint comme un chant. Des clics, des sifflements tout un langage sous-marin qu’il sentait autant qu’il entendait, comme s’il était au premier rang d’un concert. Les ondes sonores résonnaient profondément dans ses entrailles. Enrobé dans l’élément liquide, on aurait dit qu’il n’y avait plus de limite entre lui et ces énormes animaux. Il sentit les larmes monter, le chant semblait avoir libéré quelque chose en lui.
Commenter  J’apprécie          10
Depuis qu’elle avait quitté la brigade criminelle d’Oslo pour entrer dans les services de police du gouverneur du Svalbard, presque deux ans plus tôt, une partie de son job consistait à faire en sorte que la cohabitation avec les ours se passe le mieux possible, en ayant toujours en tête que le pire pouvait arriver.
Comme aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          00
L’aéroport de Longyearbyen, la dernière ville avant le pôle Nord.
Lottie Sandvik se gara sur le parking, entre deux voitures aux pare-brise aveuglés par la neige. Il faisait moins quinze degrés et elle retarda encore un instant le contact avec l’air glacé en s’allumant une dernière cigarette. Sur le siège passager, son téléphone mitraillait des notifications. Des amis, des collègues en congé, le journal local. Tout le monde savait déjà. Parmi les messages, un de Jørn Røst, son supérieur, s’affichait encore sur l’écran. Le corps est dans un sale état. Prépare-toi.
Commenter  J’apprécie          00
La lumière du jour était encore assez forte pour qu'on aperçoive les orques sous l'eau. Alors qu'il nageait vers elles, un son monta soudain, qui devint comme un chant. Des clics, des sifflements, tout un langage sous-marin qu'il sentait autant qu'il l'entendait, comme s'il était au premier rang d'un concert.
Commenter  J’apprécie          00
– La victime… on sait qui c’est ? demanda Lottie, de plus en plus essoufflée.
– Agneta Sørensen, vingt-six ans, originaire de Tromsø. Le visage est très abîmé, mais on a pu l’identifier avec la plaque de sa motoneige.
– Qu’est-ce qu’elle faisait ici ?
– Ici à Brucebyen, ou ici au Svalbard ?
– Commence par le Svalbard.
– Doctorat en biologie arctique. Elle étudiait à l’UNIS.
L’université du Svalbard. La fac la plus au nord du monde, comme à peu près tout ce qu’on trouvait dans l’archipel.
– Les parents ont été prévenus ?
– Jørn s’en occupe.
Commenter  J’apprécie          00
En arrivant à la hauteur de la motoneige, Lottie constata que la selle avait été complètement lacérée. Elle avait déjà vu ça. Les ours adoraient mâchonner la garniture en mousse synthétique. Il devait y avoir un truc chimique là-dedans qui les excitait. L’animal avait aussi retourné le contenu de la remorque accrochée à l’engin, renversant bidons d’essence, caisse d’outils et matériel de survie pour éventrer les cantinières contenant les provisions.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (1280) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2900 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}