C'est le premier roman que je lis de cet auteur, j'ai beaucoup entendu parler de lui avec son précédent roman «
de bonnes raisons de mourir » que je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir.
Malheureusement, je suis assez mitigée par rapport à cette lecture, je tenais à le terminer afin d'en faire un retour objectif mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal sur la fin.
Je ne suis pas habituée à lire des polars nordiques alors je ne sais pas trop si la lenteur est une caractéristique de ce type de polar mais j'ai trouvé clairement que ça manquait de rythme.
Il y a deux enquêtes qui avancent en parallèle l'une de l'autre jusqu'à se rejoindre un peu tardivement à mon goût. Deux cadavres, deux morts suspectes, des mutilations d'animaux faisant penser à une sorte de rituel ou de Runes viking, des conflits politiques qui viennent compliquer les investigations, deux enquêtes qui pour moi ont eu du mal à avancer et dans lesquelles je me suis un peu embourbée.
Les thématiques abordées dans ce roman sont néanmoins très intéressantes et très bien documentées, la préservation et la richesse de la faune aquatique, le braconnage, le réchauffement climatique, les conflits politiques entre la Norvège, l'Ukraine et la Russie mais je pense que je me suis un peu perdue dans tout ça malheureusement. Il faut ajouter à tout cela la difficulté de m'y retrouver entre les nombreux personnages et les nombreux lieux nommés dans une langue qui pour moi est imprononçable. Malgré la carte géographique présente en début de roman, je n'ai pas toujours bien saisi où je me trouvais tout au long du récit.
Une lecture un peu compliquée pour moi et j'en suis la première navrée mais comme on dit « ça ne peut pas le faire à chaque fois malheureusement ».