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sur 389 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour un dépaysement, ce thriller est un vrai dépaysement dans lequel Morgan Audic nous entraîne dans le sillage de deux victimes.
Le corps dans un sale état de la première, vraisemblablement déchiquetée par un ours, a été retrouvé sur l'archipel du Svalbard, près de Longyearbyen, dernière ville avant le pôle Nord, autant dire que le climat n'y est pas vraiment tropical.
Une partie du job de Lottie Sandvik, enquêtrice des services de police du gouverneur du Svarland consiste à faire en sorte que la cohabitation avec les ours se passe le mieux possible en gardant à l'esprit que le pire peut toujours arriver comme cela semble venir de se produire. C'est elle qui est donc chargée de mener l'enquête pour la mort d'Agneta Sorensen, vingt-six ans, originaire de Tromsø, étudiante à l'UNIS, l'université du Svalbard où elle préparait un doctorat en biologie arctique. Son dernier message sur Insta : « On n'imagine pas toute la cruauté qu'il peut y avoir chez l'homme. »
Le deuxième cadavre découvert, celui d'une ex-journaliste, a été trouvé, à des milliers de kilomètres de là, sur une plage isolée des îles Lofoten, en Norvège continentale. Après autopsie, la thèse du suicide a été retenue.
Pour Nils Madsen, cette nouvelle est inconcevable car, après avoir été reporter de guerre aux côtés de Nils, couvert les conflits les plus durs sur tous les continents, Åsa avait décroché et trouvé son salut huit ans plus tôt dans les Lofoten après avoir plongé avec les orques. Elle était depuis, à la tête d'une agence d'excursions en mer, à Svolvaer, la capitale.
À priori, rien ne lie ces victimes, si ce n'est qu'elles s'intéressent de près aux mammifères marins...
Il se trouve que nos deux enquêteurs sont aussi motivés et entêtés l'un que l'autre, la flic n'est pas du tout convaincue par cette attaque d'ours, et le reporter de guerre ne peut envisager que son ex-collègue se soit suicidée.
Il va leur falloir effectivement beaucoup de pugnacité s'ils veulent élucider ces deux fins tragiques les conflits politiques étant prêts à rejaillir. Ils vont se retrouver vite confrontés à cette triste réalité que la nature est une marchandise et ses défenseurs des cibles de choix.
J'ai été happée dès le début, d'une part par la découverte de ces territoires du grand Nord où le soleil ne se lève pas pendant des semaines, que l'on connaît si peu, et par leur mode de vie. Vendu sur le papier comme un petit paradis glacé, mais où la réalité est autre…
On aimerait se prendre à rêver devant ces paysages magnifiques et cette faune de toute beauté, qu'il s'agisse des oiseaux, des ours ou des baleines, orques, cachalots ou bélugas mais une menace plane…
Personne ne meurt à Longyearbyen est un thriller glaçant, non seulement par les températures sous lesquelles il se déroule mais surtout par la cruauté et la cupidité dont se révèlent capables les hommes lorsqu'il s'agit d'assouvir leur désir de s'enrichir ou d'asseoir leur pouvoir.
Sous couvert de préservation de coutumes ancestrales, combien d'animaux en ont et en font toujours les frais ?
Glaçant, et pourtant le réchauffement climatique est là, déjà bien installé. Pour preuve, ces ours qui s'approchent de plus en plus des endroits occupés par les humains pour y trouver de quoi se nourrir, la banquise reculant chaque année et la chasse aux phoques se complexifiant donc pour ces plantigrades.
Morgan Audic, en nous plongeant dans ces confins sauvages de l'Arctique nous ouvre un univers fascinant quasi irréel qu'on aimerait tant voir préservé !
Outre l'intrigue menée de main de maître avec une résolution tout à fait inattendue, l'auteur a su distiller tout au long du récit quantité de faits fort instructifs et intéressants. C'est ainsi que j'ai pris connaissance du fait que depuis les années 1930, la Norvège avait laissé s'installer une enclave russe sur son territoire, sur l'archipel du Svalbard, et que le village russe de Barenstburg organisé autour d'une mine de charbon résistait encore et toujours à l'occident !
Si j'étais au courant de l'existence de cette Réserve mondiale de semences, cette chambre forte souterraine creusée près de la petite ville de Longyearbyen, j'ignorais qu'en mai 2017, celle-ci avait été inondée à cause du réchauffement climatique, le pergélisol, la couche de terre qui ne dégelait jamais ayant fondu…
Bien d'autres éléments encore interfèrent dans le roman, rehaussant toute la crédibilité de cette lutte acharnée que doivent mener les écologistes.
Personne ne meurt à Longyearbyen de Morgan Audic a été pour moi un immense coup de coeur et je remercie pour cette lecture passionnante Babelio et les éditions Albin Michel.

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Personne ne meurt à Longyearbyen car chacun y sort OBLIGATOIREMENT armé d'un fusil. A cause des ours qui ont parfois une petite faim à assouvir. 1000 ours polaires cohabitent avec 3000 habitants sur l'archipel de Svalbard.

Cet archipel administré par la Norvège est à 1000 kilomètres au nord de Narvick. C'est un territoire neutre, démilitarisé, où n'importe quel pays est libre d'exploiter les ressources locales comme la Russie qui y gère des mines de charbon. A l'époque de l'URSS la population russe y dépassait la population norvégienne. Aujourd'hui 3 consulats russes administrent les mineurs, souvent issus du Donbass, et donc partagés entre russes et ukrainiens … Situé géographiquement à l'ouest de la Norvège, ce territoire se trouve stratégiquement proche de la Russie.

Depuis le déclenchement de « l'opération spéciale en Ukraine » la conjoncture s'est refroidie à Longyearbyen. le gel des transactions financières interdit aux russes de l'archipel d'utiliser leur cartes de crédits et les Distributeurs de Billets.

Simultanément le réchauffement climatique ouvre des perspectives économiques et logistiques qui suscitent des convoitises et placent Svalbard au coeur de l'échiquier mondial.

Les températures sont polaires sur l'archipel et les nuits hivernales fort longues. C'est un vrai désert médical et chaque malade, chaque femme enceinte, chaque vieillard est transféré en Norvège…. Personne ne meurt à Longyearbyen

C'est dans ce contexte, très clairement exposé par Morgan Audic, enseignant d'histoire et géographie, que se déroule ce thriller, reçu à l'occasion d'une « Masse critique » spéciale.

Sans divulgacher l'intrigue, découvrir le cadavre d'une étudiante grignotée par une ours est une anomalie statistique car les femelles sont (comme chacun le sait) moins gourmandes que les mâles et ce détail attire l'attention de la police … de plus cette suspecte est morte non pas d'indigestion, mais d'un coup de feu …

Ce roman est un vrai coup de coeur : didactique, écologique, original, politique, chaque chapitre rebat les cartes et alerte le lecteur sur les enjeux climatiques, économiques et militaires. le lecteur en sort bien documenté, c'est un livre « intelligent ». L'écriture est fluide et précise, les protagonistes bien campés et l'intrigue policière (lisible par tout public) est habilement tissée et offre un twist final stupéfiant.

« Personne ne meurt à Longyearbyen », évoque les meilleurs romans de Michel Bussi (autre géographe), et s'inscrit au rang des chefs d'oeuvres. Cinq étoiles sans hésitation malgré la coquille de la page 210 « Elle a déjà fait amené des copains à elle pour bloquer le port. »

Merci à Babelio et à Albin Michel pour leur confiance renouvelée ; je vais chasser les autres titres de Morgan Audic, découvert à Longyearbyen.
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Polar très nordique, puisque l‘action se situe sur l'archipel Svalbard, dernière étape avant l'arctique. le cadavre d'une jeune étudiante git dans la neige, non loin d'un cachalot échoué, et un premier bilan laisse supposé qu'un ours est passé par là. L'affaire devrait être vite réglée, pourtant Lottie, en charge de l'enquête tique sur des détails qui manquent de logique pour un scénario aussi simple.

Plus au sud, dans les îles Lofoten, un jeune femme s'est suicidée. Pourtant, cette reporter de guerre ne semblait pas vouloir en finir avec la vie, elle était engagée dans un combat difficile pour la sauvegarde des mammifères marins et malgré un divorce récent ne semblait pas déprimée. C'est en tout cas ce dont et convaincu Madsen, son collègue, qui essaie d'en savoir plus.

Une belle aventure au coeur de ces régions hostiles, froides et sombres, où s‘affrontent les artisans de la conservation de la nature et ceux dont le profit constituent le seul but.

Les personnages participent à l'intérêt pour l'histoire, et en particulier Lottie, dont les angoisses envahissent son quotidien et qui croyait trouver dans des contrées peu peuplées un second souffle. Avec Madsen, on comprend le phénomène attrait répulsion que suscite le reportage de guerre.

Au delà de la double enquête passionnante, une intéressante analyse politique et écologique dont on dévore chaque page.



Je remercie les éditions Babelio les éditions Albin Michel

384 pages Albin Michel 13 septembre 2023
Masse critique privilégiée Babelio

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je tiens tout d'abord à remercier la maison d'édition Albin Michel et Babelio pour l'envoi de ce fascinant roman dans le cadre d'une opération masse critique privilégiée.

"Fascinant" est bien le terme pour qualifier ce roman dans lequel l'auteur capte l'attention du lecteur encore plus que dans son best-seller "De bonnes raisons de mourir" de 2019, qui a reçu 306 billets favorables sur notre site de lecteurs, dont le mien du 25 avril 2019.

En effet, Morgan Audic a réussi l'exploit de nous raconter, en alternance, une double enquête policière située dans un décor digne d'un setting géographique hollywoodien.

Les descriptions des conditions de vie au sommet de notre continent dans les archipels de Lofoten et de Svalbard en Norvège septentrionale et plus précisément dans cette petite ville au nom difficilement prononçable de Longyearbyen est digne du meilleur guide Baedeker. Pour ce qui est de la prononciation, cela aide si l'on sait qu'il y a eu un homme d'affaires américain qui a créé cette petite ville en 1906 pour l'exploitation de charbon et qui s'appelait John Munro Longyear (1850-1922) et que le suffixe "byen" se réfère à une ville en Norvégien. Cet endroit exotique arctique comptait exactement 2.417 habitants en 2020.

Il se trouve que j'ai une nièce (la fille aînée de ma soeur aînée) qui vit à Harstad à moins de 300 kilomètres de Tromsø, le point de départ des excursions vers les archipels précités, et donc dans le cercle polaire. Une région que j'ai pu explorer un peu à l'occasion de son mariage avec un toubib norvégien pour lequel j'avais l'honneur d'être son témoin.

Mon intérêt pour cette partie du globe ne date ainsi pas d'hier, n'empêche que l'auteur m'a éberlué par sa profonde connaissance de cet univers bien à part.

C'est sur cet arrière-fond spectaculaire que 2 jeunes femmes connaissent une fin de vie bizarre : Agnete Sørensen de la ville de Tromsø, une étudiante en biologie arctique, se serait fait déchiqueter par un ours blanc et Åsa Hagen, ex-reporter et fondatrice de l'agence Nordland Safari se serait jetée à la mer près de Solvær dans les îles de Lofoten.

Ce sera l'inspectrice Lottie Sandvik, de la police de la gouverneure de Svalbard et avant de la brigade criminelle d'Oslo, qui mènera l'enquête sur la mort d'Agnete Sørensen et le reporter de guerre, ancien amant et collègue d'Åsa Hagen, Nils Madsen, qui se chargera de l'enquête sur son soi-disant suicide.

Je ne dirai pas un mot sur ces enquêtes captivantes, que je vous laisse suivre en toute tranquillité, pour vous signaler que l'auteur nous explique également la difficulté pour faire respecter les règles internationales relatives à la protection de certaines espèces animalières comme l'ours polaire, l'histoire mouvementée des baleiniers et la tension politique avec les Russes à Svalbard, qui s'est empirée depuis l'invasion militaire d'Ukraine par Poutine.

Bref, un livre exceptionnellement informatif tout en étant aussi extraordinairement riche en intrigues et actions.
Ce qui m'étonne, c'est que "Personne ne meurt à Longyearbyen" n'a pas encore reçu un beau prix littéraire, mais ce moment viendra sûrement bientôt.
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Un polar classique tant dans son déroulement que dans ses personnages mais dépaysant par le lieu où il se passe avec deux intrigues entre les îles Lofoten et l'archipel du Svalbard !

Un meurtre qui est passé pour un accident suite à une mauvaise rencontre avec un ours d'une part et des animaux marins scarifiés d'autre part, pour la partie enquête.

Morgan Audic est journaliste et toute la partie géopolitique des deux régions est très bien décrite avec l'antagonisme avec les Russes depuis la guerre en Ukraine, l'écologie avec la protection de la faune aquatique face aux pécheurs locaux.

C'est une des facettes que j'aime beaucoup dans ses polars qui ne se contentent pas d'être localisés ailleurs qu'en France, à travers eux nous avons un aperçu des problèmes inhérents à ces régions ou ces pays et les enquêtes sont une façon simple d'aborder les sujets !

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Deux jeunes femmes ont été retrouvées mortes ,Asa dans l'archipel des Lofoten en Norvège et Agneta,dans l'archipel du Svalbard ,beaucoup plus au nord,dans l'océan Arctique ,à mi chemin entre la Norvège et le pôle Nord.
Agneta a été trouvée à moitié dévorée par un ours près de Pyramiden , une ancienne colonie minière devenue une ville fantôme du temps de la Russie soviétique, des milliers de personnes résidaient là : scientifiques,mineurs et leurs familles. La vie était rude mais les salaires généreux. En 1998 à la chute de l'URSS ne pouvant plus entretenir et maintenir en activité la mine , la ville avait été évacuée. Les oiseaux marins et les renards arctiques avaient repris leurs droits.
Agneta faisait une thèse de biologie marine arctique et s'intéressait aux mammifères échoués sur lesquels elle faisait des prélèvements. Elle s'était rendue au bord d'un fjord auprès d'un cachalot échoué quand elle aurait été attaquée par un ours où son cadavre a été retrouvé.
Asa , ex reporter de guerre , s'est reconvertie dans une activité de safari maritime, elle emmene des touristes auprès de mammiferes marins afin de leur faire découvrir leurs modes de vie .Elle était très impliquée dans la sauvegarde des baleines et a eu de multiples altercations avec des baleiniers .Elle faisait des necropsies de mammifères échoués pour le compte d'associations et d'universités .
Elle a été retrouvée noyée. Les deux femmes ont été en contact peu avant leurs décès pour traiter des problèmes de mammifères.. Lottie ,policière travaille sur la mort d 'Agneta. Et Madsen ex petit ami d'Asa et jounaliste essaye de découvrir ce qui li est arrivé.
Ce roman traite de problèmes actuels,de l'influence des scientifiques russes en Norvège .de la vie dans ces terres perdues du grand Nord où il fait nuit plusieurs mois par an.,où la pêche à la baleine est toujours d'actualité. O n découvre des trafics de cétacés piégés en Norvège et revendus dans des delphinariums chinois .Des dauphins utilisés par des militaires russes pour leur sonar exceptionnel
Pour ces gens rudes ,baleines,dauphins, renards phoques ne sont que des marchandises à exploiter.et les deux femmes ont eu le malheur de se trouver en travers de leur chemin .
J'ai adoré ce roman passionnant et engagé L'histoire est haletante et captivante, il n'y a pas de temps mort,pas de baisse de régime. le style est alerte , vif .le roman est bien documenté tout en étant intéressant et prenant.
Je ne connaissais pas cet auteur mais je me suis empressée d'acheter son roman précédent "de bonnes raisons de mourir "que j'emmène pour les vacances.
Merci à Babelio pour cette belle découverte lors d'une masse critique privilégiée et merci aux éditions Albin Michel.



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Un vrai bonheur de retrouver Morgan Audic.
Ce livre est intelligent et passionnant.
L'auteur nous expédie au nord du nord.
De la neige et peu de jour. motoneige et hélicoptères .
Des cétacés échoués et vandalisés.
Deux femmes mortes
plus mystérieusement qu'il n'y parait...
Une enquête en terrain sensible .
La paranoïa des relations entre la Norvège
et la Russie parasite une investigation policière
Les personnages sont attachants.
On apprend mille chose sur cet univers
où règnent le froid , la nuit
et une délinquance proche de zéro.
C'est étrange,surprenant et réussi.
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J'ai choisi ce livre, car j'avais beaucoup aimé le 1er roman de l'auteur : de bonnes raisons de mourir . Pour ce 2ème roman, il faut mettre sa doudoune car l'auteur nous embarque en Norvège arctique, en plein hiver polaire sur l'archipel du Svalbard. Longyearbyen est la capitale. C'est une ville minière, un centre universitaire international notamment pour l'étude de la biologie marine. La ville abrite aussi la réserve mondiale des semences. Malgré des conditions climatiques difficiles et l'isolement, la légende voudrait que personne ne meurt à Longyearbyen, du moins de crime violent. Mais la découverte du corps d'Agneta, étudiante en biologie marine, soi-disant attaquée par un ours va venir perturber l'ordre sur l'île. Lottie Sandvik mène l'enquête, et il faut compter sur sa persévérance pour découvrir la vérité. Dans le même temps, sur le continent norvégien aux Îles Lofoten, le corps d'Asa est découvert sur une plage. C'est une ex-journaliste photographe de guerre, qui s'occupe désormais de safari maritime. Nils Madsen, son ancien conjoint et collègue ne croit pas à la thèse du suicide. Il faudra compter aussi sur sa ténacité pour découvrir la vérité.
L'auteur nous offre 2 meurtres, 2 enquêtes, mais quel est le lien qui unit ses deux femmes, certainement le fait qu'elles s'intéressaient toutes les deux aux mammifères marins.
Le style d'écriture est fluide. Les chapitres sont courts. Il y a du rythme. L'intrigue est bien menée, des fausses pistes, des rebondissements jusqu'au dénouement final. L'ambiance hivernale, les paysages rajoutent de la crédibilité au roman.
L'auteur nous fournit beaucoup d'informations sur le plan culturel, la nature, le règne animal dans ses contrées polaires, la pêche, la géopolitique avec cette enclave russe sur le territoire norvégien, les enjeux militaires. L'auteur nous alerte également sur les conséquences du réchauffement climatique.
Un bon polar classique dépaysant par son environnement .
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Heureusement que Babelio m'a proposé ce roman dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée, car je ne pense pas que je l'aurais lu (un énième roman sur les ours polaires ... bof !)

Mais quel livre, quelle claque ! 

Et quel auteur !

Dans le nord du nord de la Norvège, deux femmes sont retrouvées mortes. 

L'une, ancienne correspondante de guerre s'est vraisemblablement suicidée. 

L'autre une étudiante semble avoir été tuée par un ours.

Mais trop d'invraisemblances entourent ces deux décès.

Deux enquêtes parallèles menées l'une par la police du Svalbard, l'autre par un ami de la photographe reconvertie en entrepreneuse de safaris-baleine.

Je n'en dirai pas davantage de peur d'en trop dévoiler, mais cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à la lecture d'un roman policier ! 

La preuve ... j'ai refermé la dernière page à deux heures la nuit dernière ! 

Encore merci à Babelio et aux Editions Albin Michel qui m'ont offert cet ouvrage
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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« de bonnes raisons de mourir » m'avait conquise,
Ce titre-ci confirme le plaisir de lire Morgan Audic.
Mais que nous raconte « Personne ne meurt à Longyearbyen »
Deux corps de femmes sont retrouvés à plus d'un millier de kilomètres l'un de l'autre, dans l'archipel de Svalbard, près de Longyearbyen, et en Norvège continentale, aux îles Lofoten. Les victimes s'intéressaient de près à la biologie marine. Deux enquêteurs atypiques, Lotti Svandvik et Nils Madsen, se retrouvent embarqués dans le sillage sanglant d'un tueur aux motivations surprenantes.
En plus de nous concocter une intrigue originale, notre auteur met en scène des personnages bien plantés, et le tout dans un cadre peu commun et dépaysant. Rien à rajouter tout y est, ainsi tout cela nous procure un moment de lecture très agréable.
Morgan Audic confirme son talent et la puissance de son univers avec ce thriller intense aux confins sauvages de l'Arctique.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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