J'ai choisi ce livre, car j'avais beaucoup aimé le 1er roman de l'auteur :
de bonnes raisons de mourir . Pour ce 2ème roman, il faut mettre sa doudoune car l'auteur nous embarque en Norvège arctique, en plein hiver polaire sur l'archipel du Svalbard. Longyearbyen est la capitale. C'est une ville minière, un centre universitaire international notamment pour l'étude de la biologie marine. La ville abrite aussi la réserve mondiale des semences. Malgré des conditions climatiques difficiles et l'isolement, la légende voudrait que
personne ne meurt à Longyearbyen, du moins de crime violent. Mais la découverte du corps d'Agneta, étudiante en biologie marine, soi-disant attaquée par un ours va venir perturber l'ordre sur l'île. Lottie Sandvik mène l'enquête, et il faut compter sur sa persévérance pour découvrir la vérité. Dans le même temps, sur le continent norvégien aux Îles Lofoten, le corps d'Asa est découvert sur une plage. C'est une ex-journaliste photographe de guerre, qui s'occupe désormais de safari maritime. Nils Madsen, son ancien conjoint et collègue ne croit pas à la thèse du suicide. Il faudra compter aussi sur sa ténacité pour découvrir la vérité.
L'auteur nous offre 2 meurtres, 2 enquêtes, mais quel est le lien qui unit ses deux femmes, certainement le fait qu'elles s'intéressaient toutes les deux aux mammifères marins.
Le style d'écriture est fluide. Les chapitres sont courts. Il y a du rythme. L'intrigue est bien menée, des fausses pistes, des rebondissements jusqu'au dénouement final. L'ambiance hivernale, les paysages rajoutent de la crédibilité au roman.
L'auteur nous fournit beaucoup d'informations sur le plan culturel, la nature, le règne animal dans ses contrées polaires, la pêche, la géopolitique avec cette enclave russe sur le territoire norvégien, les enjeux militaires. L'auteur nous alerte également sur les conséquences du réchauffement climatique.
Un bon polar classique dépaysant par son environnement .