Citations sur Les Enfants de la terre, tome 5 : Les Refuges de pierre (11)
Bien que les falaises fussent criblées de grottes - phénomène courant pour les formations calcaires -, ces saillies plutôt rares constituaient des abris de pierre qui offraient des lieux de vie très propices et avaient été utilisés comme tels pendant des milliers d'années.
Nous devons toujours exprimer notre gratitude pour ce que nous prenons ; nous devons aussi honorer les Esprits des arbres, des plantes et des autres nourriture qui poussent. Nous devons traiter avec respect tous les Dons de la Mère. Si nous ne le faisons pas, Elle pourrait se fâcher et reprendre la vie qu'Elle nous a donnée. Si nous oublions un jour notre Grande Terre Mère, Elle ne pourvoir à plus à nos besoins. Si Elle décide de tourner le dos à Ses enfants, nous n'aurons plus d'endroit où vivre.
_ "Je ne sais pas quelle langue je parlais avant que le Clan me recueille. J'ai appris à communiquer à la manière du Clan, mais la première langue que j'ai appris à parler, c'est le zelandonii. Même si je ne le parle pas très bien, je le considère comme ma langue. Avant même que Jondalar et moi puissions communiquer, je désirais faire partie de son peuple pour qu'il me trouve acceptable, pour qu'il puisse envisager un jour de me prendre pour compagne. Même si c'était seulement comme deuxième ou troisième femme. Vous me demandez si je veux devenir une Zelandonii? Je le souhaite de tout mon coeur."
#Ayla#
Je crois que chacun a du bon et du mauvais en lui.Certains ont un peu plus de l'un que de l'autre.J'espère toujours que les gens auront plus de bon que de mauvais,et j'aime penser que c'est le cas pour la plupart.
_ Jondalar, avec une pouliche comme ça, comment vas-tu tenir les jeunes étalons éloignés? cria une voix, la première à faire ouvertement état de la beauté d'Ayla.
L'homme aux cheveux blonds sourit.
_ Il faudra que je l'emmène souvent monter à cheval pour l'occuper, répondit-il. Tu sais que j'ai appris pendant mon Voyage?
_ Jondalar, tu savais "monter" avant de partir!
Des rires fusèrent, cette fois bienveillants, remarqua Ayla.
Les humains connaissaient les animaux. Tous ceux qu'Ayla et lui avaient rencontré pendant leur Voyage chassaient , la plupart les honoraient, rendaient hommage à leurs esprits d'une manière ou d'une autre. Aussi loin que remontait leur mémoire, ils avaient observé les animaux avec soin. Ils connaissaient les territoires qu'ils affectionnaient, les nourritures qu'ils aimaient, leurs migrations saisonnières, leur période de reproduction et leur saison de rut. Mais nul n'avait jamais essayé d'attacher une corde au cou d'une bête pour la mener. Nul n'avait jamais essayé d'apprivoiser un animal, ni même imaginé que ce fût possible.
Rassemblés sur la corniche calcaire, les Zelandonii les regardaient approcher. Personne ne leur adressait de geste de bienvenue, et certains, sans être vraiment menaçants, tenaient leur lance prête. La jeune femme pouvait presque sentir leur peur, cette réticence à les accueillir qu'elle avait remarquée chez d'autres peuples rencontrés pendant leur Voyage. Du bas du sentier, elle en vit d'autres accourir sur la corniche. Ce n'est pas particulier à ce peuple, pensa-t-elle, un peu mal à l'aise cependant, car ils étaient beaucoup plus nombreux qu'elle ne s'y attendait.
Jondalar avait promis qu'il l'accompagnerait si elle voulait repartir ou si elle y était contrainte , mais c'était avant qu'il retrouve les siens, avant qu'il soit accueilli aussi chaleureusement. Qu'allait-il décider maintenant ?
La beauté est au mieux un Don fugace. Uses-en sagement tant que tu la garderas, car une fois qu'elle se sera envolée,tu seras très malheureuse s'il ne te reste rien d'autre.Je n'ai jamais regretté la perte de ma beauté parce que ce que j'ai gagné en savoir et en expérience faisait plus que la compenser.