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Critique de Neauphle


Après une découverte enflammée (Leviathan et Moon Palace surtout), les lectures P.Auster m'avaient laissé dans un état dubitatif : un indéniable savoir-faire qui tournaient au procédé et des thématiques bien circonscrites qui ne se renouvelaient pas. Elles ne changent pas avec 4.3.2.1. La lecture nous place avec des motifs familiers : le hasard et ses bifurcations, New York, la quête intime... Mais la forme est riche et vertigineuse. Ces quatre facettes d'un personnage, ces modulations à partir d'un même point de départ sont saisissantes. D'abord parce qu'à lire l'ouvrage dans la continuité, les individus se mêlent, se distinguent mais s'additionnent aussi, les limites sont troubles (les identités le sont), il y a donc une surprise quasi philosophique (qu'est-ce qu'un personnage ? Qu'est-ce qui distingue une vie d'une autre ?). L'intelligence de P. Auster est d'avoir proposé des variations assez proches (à chaque fois les personnages secondaires sont redistribués, à chaque fois le personnage principal, Ferguson, s'intéresse à l'écriture, il suit un parcours dont l'axe principal edt le même) ce sont comme des plis nouveaux laissés sur le sable par des vagues successives (!). Livre souvent bouleversant, un roman de formation démultiplié et magnifque.
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