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Critique de Marti94


Quel beau titre pour évoquer l'amour pour une mère qui n'a pas été dit de son vivant.
Avec "Dites-lui que je l'aime" Clémentine Autain est sur un registre nouveau, celui du récit autobiographique qu'elle réussit parfaitement.
J'aime beaucoup la députée insoumise engagée en politique et militante pour la justice sociale et le droit des femmes. D'ailleurs, j'attends la rencontre organisée par la librairie coopérative Points communs près de chez moi.
Clémentine Autain elle, a attendu 30 ans avant d'écrire sur sa mère. Mais comme ses enfants grandissent et lui posent des questions sur leur grand-mère alors elle décide d'ouvrir les yeux et surtout d'ouvrir son coeur. Car ça n'a pas été facile d'être la fille de Dominique Laffin et d'Yvan Dautin.
Yvan Dautin le chanteur me disait quelque chose mais j'avoue que Dominique Laffin est un nom qui ne me disait rien alors qu'elle a été comédienne dans les années 70. Mais lorsque j'ai regardé sur Internet et que j'ai vu son visage je l'ai reconnue tout de suite. Elle a tourné pour Claude Miller, Catherine Breillat, Marco Ferreri, dans "La Femme qui pleure" de Jacques Doillon et "Garçon !" de Claude Sautet. Elle était féministe et sexy. Elle a eu un destin à la Patrick Dewaere : une réussite professionnelle jeune, une personnalité qui crève l'écran et une mort prématurée. Car Dominique Laffin est morte en 1985, à l'âge de 33 ans alors que sa fille avait 12 ans.
Clémentine Autain raconte qu'elle a souvent eu honte de cette mère alcoolique, femme-enfant qu'elle avait envie de protéger même lorsqu'elle était toute petite. Elle n'a jamais réussi à faire éclater son amour. C'est ce qu'elle fait avec ce très beau livre qui sonne juste et cette sincérité m'a beaucoup émue.


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