D'acier

Piombino est une ville industrielle de Toscane où les aciéries trônent au coeur des cités HLM. Et même si la plage est à proximité, on est bien loin du paradis de l'île d'Elbe situé juste en face à 4km. Dans un des immeubles, il y a deux familles qui habitent à quelques étages l'une de l'autre dont les deux filles sont amies depuis l'enfance. Anna et Francesca ont treize ans, l'une rêve de faire de la politique et l'autre rêve d'être mannequin. Elles pensaient être amies à la vie, à la mort, mais l'adolescence va les éveiller à de nouveaux sentiments et entre un père violent et un père trafiquant d'oeuvre d'art, leur amitié sera mise à rude épreuve. L'auteur décrit la vie désoeuvrée de deux familles vivant en cité, c'est très sexe, drogue, alcool et rockn'roll avec tous les clichés qui en découlent. Malgré une écriture incisive, j'ai trouvé tous les personnages largement exagérés, peut-être à l'image de l'Italie exubérante que l'on nous sert sur le petit écran. le tout m'a semblé vraiment caricatural !
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C'est l'histoire de deux jeunes adolescentes italiennes, en 2001, dans une cité populaire où règne la violence mais aussi l'amour dans le secret des appartements. Elles découvrent l'amour, l'amitié, la trahison, de grands bouleversements dans leurs vies, dans leurs familles, dans leur monde. Il s'agit ici d'un roman social, qui décrit parfaitement une tranche de vie, avec dextérité et une écriture remarquable, très vivante.
Le titre « D'acier » vient du fait que l'histoire se passe dans l'environnement d'une usine métallurgique qui a son importance également dans le roman.
Une bonne lecture.
A noter que ce roman a eu un énorme succès dans son pays d'origine, l'Italie.

On découvre Anna et Francesca, deux meilleures amies qui entrent ensemble dans l'adolescence. Elles passent leurs journées d'été à la plage, au milieu des garçons dans leurs maillots de bain dernier cri. Même si elles veulent se montrer "grandes" j'ai souvent eu l'impression qu'elles étaient beaucoup plus mature que leurs quatorze ans, et on fini d'ailleurs par oublier qu'elles ont cet âge là.

Chacune d'elle a une famille opposée de l'autre, Anna est la soeur cadette d'Alessio, chef de bande incontesté, et Francesca est fille unique. le père d'Anna rêve toujours d'une vie meilleure et dépense à tout bout de champ l'argent qu'il n'a pas alors que le père de Francesca est dur et dirige l'usine qui fait vivre la région.

C'est d'ailleurs cette usine : la Lucchini, qui est le point central de l'histoire. Piombino est la ville des ouvriers, citée où habitent ceux qui ont arrêté les études à seize ans et travailleront toute leur vie à l'usine. L'histoire réussi à mêler plusieurs générations dans ces barres d'immeubles.

Je me suis attachée aux personnages, avec une préférence pour Alessio, un des rares avec la tête sur les épaules, parfaitement conscient de sa situation. J'ai été touchée par la fragilité de Francesca.

Ce roman nous livre donc l'histoire de ces personnages et de quelques un autour d'eux. On est touché par leur misère et leur peine. La fin nous sert le coeur mais nous fait comprendre que le quotidien dans les cités telles que celle-ci c'est aussi ça... Malgré tout j'ai été un peu déçue dans l'ensemble, je m'attendais à mieux. Tout est un peu banal.
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